Mais qui se cache derrière l’accompagnement des enseignant.es en Sciences humaines et derrière ce site ?
Nous nous sommes croisés lors d’un accompagnement, d’une journée de formation, d’un atelier inter-écoles, … ou tout simplement en nous lisant sur ce site.
L’équipe du secteur des Sciences humaines de la Direction de l’enseignement secondaire, c’est 5 personnes complémentaires au service de l’accompagnement et du soutien des enseignant.es en histoire et géographie de la 1ère à la 6e secondaire.
De gauche à droite : Carine Marion, Sarah Flock, Pierre Van Damme, Marianne Quitin et Céline Demoustier.
La CSA, c’est aussi d’autres équipes disciplinaires ou d’autres thématiques. Vous voulez en savoir plus ou transmettre l’info à vos collègues, cliquez sur le Genial ly.
C’est la rentrée des classes, vos conseillers et conseillères pédagogiques vous souhaitent une belle reprise.
Pour cette rentrée, les pages des géoportails et des histoportails ont fait peau neuve. Pas de panique, vous y retrouverez l’ensemble des portails présents dans l’ancien outils de sélection. Nous l’avons juste toiletté des sites qui ne fonctionnaient plus et ajouté l’une ou l’autre trouvaille.
Pour votre information, l’outil de recherche est d’ores et déjà adapté au nouveau programme du tronc commun puisque les catégories concernent également des thématiques du programme.
L’équipe des conseillers pédagogiques du secteur des Sciences humaines
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La géothermie est une des sources d’énergie renouvelable. Il existe 3 types de géothermie en fonction de la température disponible à l’exploitation :
la géothermie à haute énergie avec des températures > à 150° qui permet de produire de l’électricité
la géothermie à basse énergie avec des températures comprises entre 30 et 100°C qui permet d’alimenter réseau de chauffage urbain.
la géothermie à très basse énergie avec des températures comprises entre 10 et 30°C qui permet du chauffage individuel.
Dans cette situation d’apprentissage, seule la géothermie à haute énergie et à basse énergie seront observées. Dans un premier temps, les élèves décriront la répartition de centrales géothermiques et justifieront leur localisation en faisant référence au modèle de la tectonique des plaques. Dans un second temps, en prenant appui sur l’activité volcanique intense en Islande, ils identifieront les potentialités et les vulnérabilités face à l’aléa volcanique en termes de développement/développement durable.
Pour les élèves de 3ème GEO et 4ème FHG, on ne prendra que les consignes se rapportant aux attendus d’apprentissages de l’année concernées.
Pour les élèves de 5ème GEO, cela permet de réactiver des connaissances de 3ème GEO.
L‘application Wayback permet de remonter dans le temps pour observer les changements d’occupations du sol qui se sont produits à la suite de processus/phénomène tels que l’étalement urbain, la désertification, la déforestation, l’industrialisation, des incendies, des aléas (séisme, tsunamis, ouragan, inondation, …).
L’application prend en charge :
l’utilisation du balayage pour comparer des images de différentes dates (possibilité de partage le lien de la vue sélectionnée : voir exemples ci-dessous)
l’animation d’images au fil du temps pour un espace défini.
l’enregistrement d’une carte Web à partir d’images sélectionnées (nécessité d’avoir un compte ArcGIS)
Pour utiliser cette application : consulter le tuto en ligne
Voici quelques lieux pour illustrer différentes dynamiques spatiales :
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Cette séquence d’apprentissage peut prendre place dans le cadre du cours de Formation historique en 6ème (problèmes et enjeux de notre temps : climat et politique internationale) ou en FHG 5ème (mondialisation des échanges). (suite…)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La protection et la préservation de l’environnement est au cœur de l’actualité depuis de nombreuses années. Plus qu’un simple sujet d’actualité, le climat et, plus largement, l’environnement mobilise les jeunes. Comment intégrer cette thématique de l’environnement dans les cours d’histoire et ainsi faire des liens entre le passé et le présent/l’actualité ? Cette situation d’apprentissage propose d’aborder la question de l’environnement à travers des moments clé comme “L’Europe et le monde – Genèse et étapes de la construction européenne”, ou “Problèmes et enjeux de notre temps” tout en travaillant la compétence “se poser des questions”.(suite…)
On connaît surtout Google Earth pour ses différents usages scolaires liés aux apprentissages géographiques. Bien que nous puissions également utiliser les Projets Google Earth en histoire (exemple ici), l’utilisation de l’application reste limitée pour accéder au passé.
Mais c’est sans compter sur la nouvelle option intégrée dans GE. Vous pouvez maintenant bouger, zoomer et dézoomer pur explorer de manière précise une multitude de lieux historiques sur Terre grâce à des calques placés dans l’application.
Pour la découvrir, cliquer sur l’image ci-dessous.
Pour découvrir d’autres utilisations de GE en histoire, rendez-vous sur la partie “Numérique-Google Earth” du site.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
À la suite de la décolonisation, les nouveaux pays indépendants ont mis en place de nombreuses stratégies de développement. Les Pays du Proche et Moyen-Orient, pourvus en hydrocarbures ont exporté ces matières premières afin d’obtenir des revenus non négligeables. Toutefois, force est de constater que la manne pétrolière ou gazière n’est pas une condition suffisante pour assurer le développement efficace d’un territoire. De plus, ces ressources sont non renouvelables. Dès lors comment préparer l’après-hydrocarbure et dans quelle mesure les hydrocarbures restent-ils toujours l’enjeu principal du développement ?
Dans cette première situation d’apprentissage, les élèves vont être amenés à prendre conscience de l’importance des potentialités et les vulnérabilités liées aux hydrocarbures pour les pays du Proche et Moyen Orient.
Dans une seconde partie (Situation d’apprentissage : Qatar : comment préparer l’après-hydrocarbure?), les élèves vont se rendre compte par l’observation comment les pays du Proche et Moyen Orient se préparent à l’après-hydrocarbure et plus précisément le Qatar, pays organisateur de la coupe du monde de football 2022 qui illustre cet enjeu.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La situation d’apprentissage ci-dessous propose de comparer les processus de production de meubles d’hier et d’aujourd’hui à travers notamment l’exemple du meuble en kit de l’enseigne jaune et bleu. Cette situation d’apprentissage n’a pas pour but de faire de nos élèves des spécialistes de la marque, mais bien de les amener à mettre en évidence des permanences et/ou des changements, et mettre en évidence des évolutions sur la base du concept de développement, et ce, en s’appuyant sur une réalité d’aujourd’hui liée à la diversité culturelle, l’insertion socioprofessionnelle, l’environnement, … (suite…)
Lorsqu’on fait face à un témoignage ancien ou récent, il est important d’en démêler le vrai du faux, d’en identifier sa fiabilité. La trace du passé est par essence un témoignage partiel du passé. Afin de mener l’enquête et de reconstituer le passé, l’historien doit en critiquer sa fiabilité. Il en est de même pour les professionnels de la défense, de la sécurité et de la protection qui devront prendre des témoignages afin de reconstituer au mieux les faits. (suite…)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La guerre en Ukraine remet à l’avant de l’actualité la notion de génocide. Afin de voir si nous pouvons qualifier les faits qui se sont déroulés à Boutcha début avril 2022 de « génocide », portons notre regard vers l’histoire afin de savoir ce que revêt cette notion et de quand elle date. Mais cette question ne se limite pas à l’actualité, elle se pose pour tout autre massacre ou génocide. Cette situation d’apprentissage trouvera sa place aussi bien dans les cours d’histoire que de FHG en 6e année.
Aujourd’hui la carte est un outil largement présent dans les médias : internet, journal télévisé, presse écrite, … Elle est un puissant outil de communication et à pour but de délivrer un message pour permettre aux lecteurs de comprendre ou de prendre une décision. Toutefois, la réalisation d’une carte est un processus complexe qui implique des choix de la part du cartographe, elle est donc bien une représentation possible de l’espace ou d’un phénomène, ce qui implique des choix de la part de l’auteur : sélection des données, les figurés et les couleurs, le fond de carte, l’échelle, etc… Réaliser une carte ne s’improvise donc pas.
Face à cette utilisation intense des cartes comme moyen de communication, il faut indispensable de réfléchir sur la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique avec nos élèves, savoir-faire à travailler dès le 2ème degré et à certifier au 3ème degré.
En lien avec l’actualité française, voici une petite vidéo de Jules Gandrin, cartographe français, qui porte un regard critique sur la façon dont les cartes réalisées sur le premier tour des élections présidentielles françaises de 2022 peuvent nous influencer !
Les cours de Sciences humaines (EDM, géographie, histoire ou FHG) se prêtent particulièrement bien à l’intégration de l’actualité.
Nos élèves posent diverses questions sur l’actualité ukrainienne. Comment les cours de Sciences humaines peuvent-ils aborder cette actualité ? Comment faire apprendre certains essentiels tout en abordant l’actualité ?
Vous trouverez ci-dessous quelques pistes et situations d’apprentissage en lien avec les programmes de Sciences humaines et des objets d’enseignement liés à l’actualité.
Piste : La CED : face aux tensions avec la Russie et plus particulièrement face à l’invasion russe de l’Ukraine, qu’en est-il d’une Europe de la défense ?
Piste : Le risque d’un conflit nucléaire : F.45 du manuel Construire l’Histoire- tome 4 « Armement et désarmement (1945-2015) »
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
L’actualité pose la question de l’élargissement de l’Union européenne et l’intégration de nouveaux pays comme l’Ukraine. Est-il possible pour l’Ukraine d’intégrer (rapidement) l’Europe ? Quelles sont les conditions d’adhésion à l’UE ? La situation d’apprentissage ci-dessous propose de se pencher sur la contextualisation de l’entrée des différents pays dans l’UE au fil du temps. Cette contextualisation permettra d’éclairer les objectifs de la construction européenne et le contexte qui l’explique.(suite…)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La guerre en Ukraine et les relations avec la Russie posent la question des ressources énergétiques de l’Europe et de la Belgique, et tout particulièrement de leur dépendance énergétique vis-à-vis de fournisseurs étrangers comme la Russie. De là, découle également la question de la capacité de la Belgique à se passer de sa production nucléaire.
Cette situation d’apprentissage propose de questionner les productions et consommations énergétiques européenne et belge. Cette situation d’apprentissage trouvera sa place aussi bien dans le cours de géographie 5e que dans celui de FHG 5e. (suite…)
Vous connaissez plus que probablement l’encyclopédie collaborative Wikipédia, mais connaissez-vous les accès interactifs à ses articles sous forme de ligne du temps ou de carte ?
Un manière de faire découvrir un contexte historique ou spatial aux élèves à l’aide d’outils numériques, ou encore de leur faire sélectionner des repères temporels pertinents.
Retrouvez les ressources proposées sur notre site en actualité dans nos géoportails et histoportails. Pour y accéder, cliquer sur l’onglet numérique
Le 18 janvier 2022, l’Indonésie a acté le déplacement de sa capitale Jakarata, vers l’île de Bornéo pour des raisons de submersion marine. Cette nouvelle capitale se nommera Nusantara et sera donc une ville nouvelle.
Ce nouveau projet urbanistique illustre parfaitement les concepts de vulnérabilité et potentialité ou d’aménagement du territoire à aborder dans le programme de 6ème formation géographique et 6ème FHG. Ce projet d’aménagement permettra également d’aborder le concept de développement durable en lien avec les migrations environnementales.
Instant Apps sur Arcgis Online est la nouvelle génération d’applications de cartographie Web configurables. Instant Apps inclut une bibliothèque de modèles d’application et une option de configuration rapide lorsque vous voulez personnaliser l’application.
Chaque modèle d’application répond à un but spécifique, comme afficher une carte, comparer des contenus, calculer un itinéraire, ou rechercher quelque chose à proximité. Ces modèles sont également optimisés pour les appareils mobiles. Les nouveaux formats des atlas numériques de géo ont été créer à partir d’Instant App.
Pour créer des applications avec Instant Apps, vous devez vous connecter à votre compte d’organisation. Si vous n’avez pas encore de compte d’organisation, inscrivez vous gratuitement ICI
Sélectionner une carte
Rechercher dans votre contenu une web Map (une carte) que vous voulez afficher dans une application intuitive et personnalisée
2. Choisir un modèle d’application
Sélectionner “créer une application web” et choisir “Instant Apps”
2. Choisir un modèle d’application selon vos données et vos objectifs. Un descriptif est donné pour chaque modèle en cliquant sur la flèche à côté du nom du modèle. Il y a une dizaine de modèles qui répondent à des fonctionnalités bien précises. Dans l’exemple ci-dessous, on vous décrit la Barre Latérale (modèle pris pour la réalisation des atlas 2.0)
Afficher un aperçu avec vos données en sélectionnant la prévisualisation. Si l’aperçu vous convient, cliquer sur “choisir”
3. Configurer les paramètres et les outils
La configuration Express vous propose de parcourir les paramètres essentiels en 4 étapes . Vous pourrez par la suite ajouter, modifier ou supprimer des outils et fonctionnalités, et ajuster l’apparence.
Pour chaque étape, suivre les instructions et activer les options en cliquant sur les boutons.
Une fois cette première configuration faite, désactiver le mode “express” (en haut à gauche de l’écran) afin de paramétrer d’autres d’autres éléments.
2. L’onglet “interactivité” permet d’ajouter des outils pour améliorer l’exploration de la carte
Explorer/naviguer : vous pouvez activer les géosignets (si vous en avez placé sur votre carte)
Modifier : vous pouvez mettre un bouton pour passer d’un fond de carte à un autre
Partager : capture d’écran, exporter en PDF et partager sur les réseaux sociaux
3. L’onglet “Barre latérale” permet d’activer plusieurs paramètres dont le volet “filtre”
Sélectionner la couche sur laquelle vous désirez définir un filtre. Il est possible de définir plusieurs filtres.
Sélectionner la couche sur laquelle vous désirez définir un filtre. Il est possible de définir plusieurs filtres
Choisir “entrée utilisateur”
Choisir le filtre d’entrée utilisateur : sélectionner la donnée que vous voulez filtrer
Enregistrer
Si vous voulez supprimer un filtrer, cliquer sur la corbeille.
Attention certaines couches WMS, WFS ne sont pas encore prises en charge par les Instant Apps. Il vous sera donc impossible de faire un filtre.
4. Publier son application
Publier votre application et partager la en mode public ou à votre organisation ou avec vos groupe à l’aide du lien généré
Voici les 4 exemples publiés sur le site pour les 4 atlas de géographie.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Voici un exercice de critique au sujet de la résistance en Belgique en 1943 proposé par l’ Asbl Démocratie et Barbarie. Cet exercice vous permettra de travailler des apprentissages liés à la critique.
Au-delà des apprentissages liés à la critique, il permettra également d’aborder une thématique peu développée au cours d’histoire, mais aussi un type de document peut-être moins travaillé : la presse clandestine. (suite…)
Occupation ? Utilisation ? Souvent associées, les notions d’occupation et d’utilisation du sol sont parfois confondues pour ne pas dire incomprises. Proposer une définition et une illustration de ces deux termes n’est donc pas inutile.
L’IWEPS, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique, nous propose son éclairage sur ces 2 notions :
–L’occupation du sol correspond à ce qui recouvre le sol, ce qu’on y trouve : un bois, une culture, une maison, un édifice public. Il s’agit des caractéristiques biophysiques du sol.
–Elle doit être distinguée de son utilisation qui précise la fonction ou l’usage d’un type d’occupation. Ainsi, une occupation du sol qui serait « pelouse » pourrait correspondre à plusieurs utilisations comme par exemple un jardin résidentiel ou un pâturage. De même, un type d’utilisation du sol peut recouvrir plusieurs catégories biophysiques : une zone résidentielle se compose de pelouses, bâtiments, surfaces imperméabilisées… Pour plus d’information, cliquer sur la référence.
De son côté, le Service public de Wallonie a réalisé une storymaps commentée et illustrée afin de mieux maîtriser et comprendre ces deux notions géographiques.
Prérequis : Utilisation de Google Earth Online et Arcgis (Stroy Maps)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Dans le cadre du cours de 4ème GEO et FHG, cette situation d’apprentissage permet de mettre en évidence la pression exercée sur la ressource en eau par l’homme dans un milieu où la disponibilité en eau est faible. Dans le cadre du cours de 3ème GEO, cette situation d’apprentissage peut être abordée sur l’angle du risque. Puisqu’un système agricole, le ghout, tend à disparaître du fait de l’augmentation de la population, d’un changement de pratiques agricole et du traitement insuffisant des eaux usées qui vient mettre à mal ce système ancestrale adapté au climat aride.
Les activités proposées permettent aux élèves de décrire une répartition et une dynamique spatiale à l’échelle locale à partir d’une image satellitaire ainsi que de mettre en évidence la pression exercée par l’homme dans un milieu aride en vue d’illustrer les concepts atouts-contraintes du milieu ainsi que le concept du développement durable dans le cadre de l’accès à l’eau. (suite…)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Situer dans le temps ou contextualiser une information, ça s’apprend. Le programme d’histoire demande d’aborder différentes visions panoramiques, celles-ci peuvent donc être l’occasion d’apprendre à nos élèves à lire une représentation du temps afin d’y relever des éléments de ruptures, de continuités ainsi que des évolutions. C’est ce que propose cette situation d’apprentissage. (suite…)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Cette situation peut se voir sous l’angle de la vulnérabilité et de la potentialité des risques liés au volcanisme. Dans un premier temps, cette situation d’apprentissage va permettre à l’élève de caractériser l’importance du risque en caractérisant ce qui domine l’occupation du sol et en estimant la population concernée par la coulée de lave de l’éruption actuelle et pouvoir comparer avec les coulées de laves de 1973 et 1949. Dans un second temps, la situation d’apprentissage va permettre à l’élève d’identifier comment l’homme à aménager sur territoire après les coulées de lave de 1973 et 1949. (suite…)
Prérequis : Utilisation de Google Earth Online (Créer un projet et ajouter des repères)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Les fonctions du territoire ne sont pas réparties de façon homogène. En effet, les composantes environnementales (naturelles et humaines) facilitent ou compliquent l’implantation de ces fonctions. L’étude des atouts et des contraintes de l’environnement sur un aménagement d’un territoire permet de se forger un avis argumenté sur la faisabilité ou pas d’un projet d’aménagement.
Cette situation d’apprentissage propose de travailler sur les atouts et les contraintes du site du futur Légoland à Charleroi afin d’illustrer le choix porté par l’entrepreneur Merlin, représenté par John Jakobson, COO de Legoland Resorts.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La critique de fiabilité fait partie des apprentissages essentiels du cours d’histoire. Nous l’apprenons et la faisons pratiquer à nos élèves sur des documents de natures différentes. Mais la travaillons-nous sur des documents numériques, et en particulier sur l’encyclopédie la plus utilisée par nos élèves ? Nos élèves, sont -ils capables de réaliser une critique de fiabilité d’un article de Wikipédia ? Ainsi, cette situation d’apprentissage propose d’aborder l’historique d’un article afin d’y relever des éléments de confiance ou de méfiance. D’autres situations d’apprentissage de ce site proposent également d’aborder la fiabilité d’un article de Wikipédia via leur contenu, les références ou encore la discussion. (suite…)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Lors d’un exercice de la compétence “critiquer”, il est notamment demandé à l’élève d’identifier des éléments de confiance et de méfiance par la critique externe et interne du document.
Cette courte situation d’apprentissage propose de travailler un aspect de la critique interne d’un document. Ainsi, l’exercice ci-dessous a pour objectif de faire relever à l’élève des faits/opinions et/ou hypothèses d’un document audiovisuel, en l’occurrence, un extrait d’un des premiers journaux télévisés concernant les attentats du 11 septembre 2001.
Une manière de travailler un acquis d’apprentissage lié à la critique historique tout en prenant connaissance d’événements que nos élèves n’ont pas vécus.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
La critique de fiabilité fait partie des apprentissages essentiels du cours d’histoire. Nous l’apprenons et la faisons pratiquer à nos élèves sur des documents de natures différentes. Mais la travaillons-nous sur des documents numériques, et en particulier sur l’encyclopédie la plus utilisée par nos élèves ? Nos élèves, sont -ils capables de réaliser une critique de fiabilité d’un article de Wikipédia ? Ainsi, cette situation d’apprentissage propose d’aborder l’historique d’un article afin d’y relever des éléments de confiance ou de méfiance. D’autres situations d’apprentissage de ce site proposent également d’aborder la fiabilité d’un article de wikipédia via leur contenu, les références ou encore la discussion. (suite…)
L’activité ci-dessous propose de partir à la découverte des héritages culturels liés au monde musulman à travers leur situation dans le temps, voire dans l’espace. L’objectif de cette situation d’apprentissage est d’associer les héritages à des repères temporels pertinents. Cette mise en relation permettra ainsi à l’élève d’identifier les périodes de rencontres entre Orients et Occidents, mais surtout de prendre conscience que ces rencontres ne se limitent à des conflits.
Le niveau de difficulté de cette situation d’apprentissage peut être différencié selon les prérequis des élèves. Différents canevas de ligne du temps sont proposés à cet effet ci-dessous.
Une autre manière d’aborder cette activité est de localiser sur une carte ces héritages ce qui permettra à l’élève d’identifier les points de rencontre, mais aussi de prendre conscience deS OrientS.(suite…)
L’expression « virage numérique » désigne l’intégration des technologies numériques au sein des pratiques d’une organisation, autant au niveau de la production que de la gestion. … Il s’agit d’une conversion de l’ensemble des procédés de l’organisation sur tous les niveaux.
L’évolution des représentations
L’évolution de la formation géographique ces dernières années se caractérise principalement par le passage progressif d’une géographie basée sur des notions, des théories et des modèles, à une géographie basée sur l’observation de l’occupation des espaces.
C’est une modification profonde qui n’est pas une conséquence d’un courant pédagogique de type socioconstructiviste, mais des modifications des représentations de l’espace du fait de l’environnement numérique : l’espace peut maintenant se lire comme un livre. On passe de représentations conceptuelles (cartes, plans, schémas, croquis …) ou ponctuelles et parcellaires (photographies au sol) à un système de représentation constitué de vues aériennes continues (de type Google Earth). La résolution s’adapte en fonction de l’échelle et permet de distinguer des traces des activités humaines à l’échelle de moins d’un mètre.
Les représentations de l’espace passent de vues conceptuelles et parcellaires à des quasi-réalités n’importe où sur Terre, du moment présent jusqu’à au moins 1984.
Les composantes du virage numérique
Cette mutation impacte les acquis d’apprentissage dès l’enseignement fondamental avec le besoin de nouveaux savoir-faire (manipulation des globes virtuels et autres géoportails ou SIG) et de nouveaux savoirs (principalement les indices qui permettent de reconnaitre une occupation du sol).
Cette mutation impacte les compétences requises pour enseigner la géographie avec la maitrise des outils pour multiplier les observations et les mutualiser, la connaissance des éléments qui permettent de reconnaitre des occupations du sol, la connaissance de lieux de référence pour illustrer les effets des modes de vie sur les territoires ou les effets des territoires sur les modes de vie
Ces changements relatifs aux acquis d’apprentissage et aux compétences requises pour enseigner permettent de caractériser les composantes du virage numérique pour la formation géographique. Cette mutation caractérise aussi la contribution nouvelle de la géographie à la littératie capacités à lire et communiquer des faits et phénomènes spatiaux.
Ces éléments sont déjà pris en compte dans le programme de la formation géographique qui termine son intégration par son application en 6e année de l’enseignement de transition en septembre 2021. Dans le futur Tronc commun, la capacité à identifier l’occupation du sol est au cœur de la formation géographique.
Les acquis d’apprentissage
En termes d’acquis d’apprentissage, les expériences montrent que cette mutation permet de développer une culture géographique beaucoup plus riche et qu’elle permet de développer de manière particulièrement solide les notions, les théories et les modèles géographiques en les reliant avec des réalités variées.
La mutation de la discipline scolaire peut être un levier pour accroitre les connaissances et les compétences non seulement parce qu’elle intègre des manières de représenter l’espace plus familières pour les élèves, mais aussi parce qu’elle permet d’augmenter les connaissances factuelles et conceptuelles.
La Lettre d’information de la Plateforme couvre régulièrement des sujets de fond, au travers de numéros thématiques, qui sont occasionnellement complétés d’articles plus ciblés qui présentent un sujet d’actualité.
Des supports pour traiter la question du réchauffement climatique à l’échelle du territoire wallon!
Des sujets en lien avec les thématiques de la formation géographique en 3e année (risques) et 4e année (ressources en eau et en nourriture), en FHG en 4e année (risques) mais aussi en 6e année (géo et FHG) en lien avec les adaptations et aménagements pour se prémunir des effets des changements du climat.
Une collègue, Déborah Musette, professeure d’histoire à Nivelles, nous partage un escape game sur la Guerre froide. Son objectif est de permettre aux élèves, de manière ludique, d’auto-évaluer leurs connaissances essentielles sur ce sujet historique.
repères temporels/spatiaux : Construction et chute du mur de Berlin, 1956 (Budapest), Coup d’état des colonels (1967), Afghanistan,
savoirs : plan Marshall, endiguement, .Truman, W. Churchill, Staline, Blocus de Berlin, URSS, OTAN, Pacte de Varsovie, Guerre de Corée, Insurrection de Budapest, crise de Cuba, guerre du Vietnam
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis
Ce genial.ly permet à l’élève de directement auto-évaluer ses connaissances concernant la Guerre froide.
Cette année, encore plus que les autres, l’évaluation des éléments les plus importants pour poursuivre la formation ou pour atteindre ses finalités mérite une attention particulière.
Pour différents cours, des supports ont été publiés pour vous aider dans ce travail.
Conformément à chaque programme, il s’agit, pour chaque année, d’une page sur laquelle les éléments essentiels qui sont attendus au terme de l’année sont listés.
Pour la formation géographique, 3 rubriques
Les tâches
Ce que l’élève doit être à même de réaliser en autonomie en mobilisant implicitement les savoirs et savoir-faire nécessaires (compétences). Sur la version numérique du programme, par exemple à l’adresse https://fesec.scienceshumaines.be/geo-programme/#4e , chaque tâche est complétée par des critères de qualité qui peuvent servir de base pour la construction de la grille d’évaluation.
Les savoirs (déclaratifs)
Pour chaque savoir, une ou deux tâches attendues sont indiquées dans le programme. Par exemple, quand il est écrit “L’élève connait la répartition spatiale des principaux espaces peuplés et peu peuplés aux échelles mondiale et continentale”, les tâches suivantes sont attendues : “L’élève peut représenter schématiquement les principaux espaces peuplés et peu peuplés sur une carte vierge et les nommer.” et ” L’élève peut localiser et nommer les principales aires urbaines figurées sur une carte”.
Les savoir-faire
Pour chaque savoir-faire, la liste des éléments qui peuvent être attendus est précisée. Tous les éléments d’un même savoir-faire ne doivent pas nécessairement être évalués au même moment. Par exemple, pour le savoir-faire relatif à la construction d’une représentation cartographique, il est attendu au final que l’élève puisse déterminer un titre (nominaliser l’information); … indiquer l’échelle; … indiquer l’orientation; …construire une légende; … indiquer les sources; … choisir le type de figuré adapté à l’objet cartographié (point/ligne/surface); … adapter la hiérarchie des figurés (taille/couleur et intensités). Lors de l’évaluation de ce savoir-faire, il peut être décidé de n’évaluer que l’élément “… choisir le type de figuré adapté à l’objet cartographié (point/ligne/surface); “
* En 2020-2021, le service général de l’Inspection, sur demande de la Ministre, recommande de privilégier toutes années confondues, les compétences de critique et de synthèse, ces deux compétences étant actuellement les seules retenues alternativement pour les épreuves externes à la fin du cursus (CESS).
Les savoir-faire transversaux
Uniquement les savoir-faire essentiels à l’apprentissage de ces deux compétences.
Il ne faut pas évaluer toutes les éléments indiqués en fin d’année. D’autres évaluations ont eu lieu en cours d’année.
Il faut s’assurer que la majorité des items ou des questions de l’évaluation de juin trouvent leur place dans le tableau synoptique. Les éléments qui n’y trouvent pas explicitement leur place sont de l’ordre du dépassement.
Ce document peut également servir de rapport des compétences (notamment dans le cadre de la CPU) pour faire le bilan des acquis au terme d’une année et/ou lister les éléments non acquis en vue d’une remédiation. Ce support peut faciliter les échanges lors du conseil de classe.
Vous cherchez des vestiges archéologiques d’un pays ou d’une civilisation en particulier, d’une époque, … vous voulez les visiter, mais sans pouvoir vous y rendre !
Archéodyssée vous permettra via sa carte interactive (Time Machine) de trouver le site archéologique à visiter parmis les 800 proposés. Vous aurez aussi accès aux visites virtuelles de la plupart de ceux-ci. Sinon, vous trouverez peut-être votre bonheur dans les vidéos disponbiles.
Ainsi, ce site internet représente une mine d’or pour approcher au plus près les vestiges archéologiques et héritages du passé de multiples civilisations.
L’objectif de cette situation d’apprentissage est de travailler la comparaison de documents. Cette comparaison permettra à l’élève de mettre en évidence une évolution entre les deux “situations” exprimées à travers les documents.
En cliquant sur l’image, l’enseignant arrivera sur le site de l’ucm où il pourra trouver d’autres modèles de contrat de travail.
Remarque : nous conseillons aux enseignants d’adapter le document 2 à la réalité des élèves. Par exemple, en alternance, les enseignants pourront comparer le livret ouvrier (doc.1) avec leur contrat d’apprentissage.
3. Consignes :
Compare les deux documents ci-dessus, à l’aide d’un support de communication au choix, pour identifier au moins 5 permanences et/ou changements en terme d’acquis sociaux pour le travailleur.
Pour cela, aide-toi d’un concept vu au cours pour identifier ces permanences et/ou changements.
Remarques pour l’enseignant :
1) Le livret ouvrier peut être long à lire pour un élève. La lecture peut, dès lors, être répartie entre élèves (1 page par élève, par exemple) et suivie d’une analyse collaborative.
2) Ce travail de comparaison pourra également être l’occasion d’aborder brièvement la condition ouvrière, le travail des enfants, tout en mettant les élèves en réflexion sur la protection sociale actuelle.
4. Exemple de production(s) attendue(s) : liste non-exhaustive
Comparaison externe des deux documents :
Les deux documents concernent le même objet, à savoir un ” contrat de travail” au sens large.
Les deux documents ne datent pas de la même époque : le premier de 1866 et le second d’aujourd’hui. Plus de 150 ans les séparent.
Ressemblances dans le contenu
Identification du travailleur (nom, prénom, âge, ….) ;
Lieu de travail précisés ;
Date d’entrée /début du contrat précisées ;
Tant le livret (art.8 p.7) que le contrat actuel, permettent de préciser des dispositions particulières ;
Différences entre les contenus
Le livret ouvrier contient une description physique du travailleur, ce qui n’est pas le cas dans le contrat actuel;
Le livret ouvrier est signé par le bourgmestre ;
La durée du contrat de travail est aujourd’hui précisée;
L’objet du travail est également précisé aujourd’hui ;
Le livret est conservé par le patron (art.6 p.7) ;
Le nombre d’heures, voir l’horaire de travail est présent ;
Salaire fixé par des commissions paritaires. Salaire et avantages précisés dans le contrat;
Bien que le contrat actuel ne mette pas en évidence l’âge légal pour travailler, le livret ouvrier permet de voir qu’à l’époque le travail des enfants était encore permis.
5. Apprentissages à structurer dans le cours :
Savoir-faire : lire une trace du passé (livret ouvrier), sélectionner et organiser des informations, …
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Cette courte situation d’apprentissages a pour objectif premier de faire travailler aux élèves la mise en évidence de l’organisation du temps sur la base de la lecture et de l’analyse d’une représentation du temps de l’évolution de la production.
2. Document
Note pour l’enseignant : Un imagier de chaque invention pourrait également soutenir les élèves dans leur compréhension par la visualisation de ces inventions.
3. Consignes
Sur la ligne du temps ci-dessus :
Place les dates correspondant à chacun des événements suivants : Révolution française et Indépendance de la Belgique ;
Colorie les périodes conventionnelles présentes sur la ligne du temps ;
Réalise une légende pour les périodes conventionnelles coloriées. N’oublie pas de les nommer;
Calcule la durée entre l’invention par James Watt de la machine à vapeur et celle du moteur à explosion ;
Nomme le siècle durant lequel tu observes le plus d’inventions ;
Complète les phrases suivantes avec le terme adéquat : antérieur – postérieur ou contemporain
La Révolution industrielle est …. du XIXe siècle ;
La première moissonneuse-batteuse est … au premier train ;
L’invention de la pile par Volta est … à la Révolution française ;
L’énergie nucléaire est … à la Première Guerre mondiale ;
La Seconde Guerre mondiale est … à la désindustrialisation ;
7. Donne un titre pertinent à la ligne du temps ;
8. Si le charbon est l’énergie de la Première Révolution industrielle, nomme l’énergie motrice des deux autres révolutions industrielles :
9. Cite une énergie qui existait et une autre qui n’existait pas lors de la 1er Guerre mondiale
10. Cite un fait présent sur la ligne du temps caractérisant la période de désindustrialisation
3′ Consignes pour la classe DASPA /pour les élèves allophones
Les consignes de cette situation d’apprentissage se prêtent tout particulièrement bien à “Repérer-Nommer” des informations dans un document pour ensuite les “ordonner, catégoriser”, ici par “questions-réponses”.
Un imagier de chaque invention pourrait également soutenir les élèves dans leur compréhension par la visualisation de ces inventions.
Il est à noter que la question 7 est d’un niveau plus complexe et seront donc à considérer comme non-prioritaires pour les élèves.
4. Exemples de production(s) attendue(s)
Sur la ligne du temps ci-dessus :
Place les dates correspondant à chacun des événements suivants : Révolution française et Indépendance de la Belgique ;
Colorie les périodes conventionnelles présentes sur la ligne du temps ;
Réalise une légende pour les périodes conventionnelles coloriées. N’oublie pas de les nommer; Correctif ligne du temps
Calcule la durée entre l’invention par James Watt de la machine à vapeur et celle du moteur à explosion : 90 ans
Nomme le siècle durant lequel tu observes le plus d’inventions : 19e siècle / XIXe siècle
Complète les phrases suivantes avec le terme adéquat : antérieur – postérieur ou contemporain – La Révolution industrielle est contemporainedu XIXe siècle ; – La première moissonneuse-batteuse est antérieureau premier train ; – L’invention de la pile par Volta est postérieureà la Révolution française ; – L’énergie nucléaire est postérieureà la Première Guerre mondiale ; – La Seconde Guerre mondiale est antérieureà la désindustrialisation ;
Donne un titre pertinent à la ligne du temps ; l’évolution de la production du 18e au 21e siècle
Si le charbon est l’énergie de la Première Révolution industrielle, nomme l’énergie motrice des deux autres révolutions industrielles : 2e :électricité (+début du pétrole, mais non indiqué sur la LDT) et nucléaire pour le 3e RI.
Cite une énergie qui existait et une autre qui n’existait pas lors de la 1er Guerre mondiale. L’électricité et le charbon étaient utilisés comme énergie motrice avant 14-18, ce qui n’était pas le cas pour l’énergie nucléaire.
Cite un fait présent sur la ligne du temps caractérisant la période de désindustrialisation : fermeture des charbonnages ou développement du nucléaire.
5. Apprentissages à structurer dans le cours
La structuration se fait au moment choisi par l’enseignant sous une forme au choix (p.ex. des fiches, des encarts dans le cours, …)
Savoirs : (dés-)industrialisation, Machine à vapeur, Révolution française, Indépendance de la Belgique, les 2 Guerres mondiales, antérieur/postérieur/contemporain, …
Savoir-faire : Situer des faits les uns par rapport aux autres en utilisant les termes : antérieur/postérieur/contemporain, identifier des durées, identifier des moments de croissance/développement et/ou de décroissance, déterminer un titre, délimiter un siècle, une période, …
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis :
La pondération est fonction du niveau de l’apprentissage (première phase de l’apprentissage ou un élément consolidé).
Critères de qualité
Pondération
Savoirs :
1. les dates des faits sont correctes
0-1-2
Savoir-faire :
1. inscrire un fait sur la LDT ;
2. Délimiter une période conventionnelle;
3. la légende est correcte et complète;
4.identifier une durée;
5. le siècle est correctement identifié ;
6. situer des faits les uns par rapport aux autres ;
7.déterminer un titre;
8. les deux énergies sont correctement nommées ;
9. les énergies sont correctement nommées par rapport à la 1er guerre mondiale ;
10. un fait est correctement mis en lien avec la désindustrialisation
11. un lien pertinent est rédigé
0-1-2
0-1-2
0-1
0-1
0-1
0-1-2-3-4-5
0-1
0-1-2
0-1-2
0-1
0-1-2
7. Piste(s) pour la certification des apprentissages
L’enseignant pourra exercer ces mêmes savoirs et savoir-faire sur une autre représentation du temps. Par exemples :
L’objectif de cette situation d’apprentissage est de travailler la contextualisation d’une information, ici, le livret ouvrier. Cette contextualisation permettra à l’élève de situer cette trace du passé dans le temps court, contexte proche de sa mise en place, mais aussi dans le temps long des luttes pour les acquis sociaux et l’émancipation ouvrière.
Depuis fin mars 2021, la nouvelle base de données du Louvre est arrivée. Elle rend accessible au public des oeuvres de ses collections qu’elles soient exposées ou non.
Avec presqu’un demi million d’oeuvres, c’est environ 3/4 des collections liées au Louvre qui sont disponbiles.
Les œuvres sont présentées sur Collectionsquel que soit leur lieu de conservation actuel : exposées dans les salles du musée du Louvre ou du musée Delacroix, visibles dans les jardins, déposées par le Louvre dans des institutions en France ou à l’étranger, conservées en réserve…. Des informations concernant la localisation figurent sur chaque notice.
Photo de Una Laurencic provenant de Pexels
Collections présente aussi les œuvres dites « MNR » (Musées Nationaux Récupération) récupérées à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposées par l’office des biens privés au musée du Louvre en attente de leur restitution à leurs légitimes propriétaires. Les notices des œuvres dites « MNR » sont regroupées dans un album thématique dédié
Le site des collections du musée du Louvre propose plusieurs outils de recherche et d’exploration : moteur de recherche plein texte ; formulaire de recherche avancée ; facettes permettant de filtrer les résultats de recherche par date de création, collection de rattachement, localisation, catégorie d’œuvre, auteur/artiste ; albums rassemblant des notices autour d’une thématique ; plan interactif permettant de localiser les œuvres exposées dans les salles du musée. Il est également possible d’exporter les résultats de recherche dans un format plat (CSV). Chaque notice d’œuvre dispose d’une URL unique
A la mise en ligne de Collectionsest également associée un site “newlook” louvre.fr.
Le géoportail permet d’avoir une vue du global au local en ce qui concerne l’accès à l’Internet en France.
Ce support peut être utilisé pour analyser l’inégalité de l’accès aux fonctions d’un territoire en vue d’aborder ou illustrer un aménagement du territoire en 6e année.
Formation géographique – 3e année – Risques naturels
FHG – 4e année – Risques naturels (sismiques et d’inondation)
Formation géographique – 5e année – Des aménagement pour se prémunir d’un aléa
Formation géographique – 6e année – Un exemple d’aménagement du territoire planifié à l’échelle des espace ruraux côtiers
1.Contextualisation dans le parcours d’apprentissage en géographie
Les effets des catastrophes peuvent se décrire et peuvent avantageusement être illustrés.
La capacité d’un élève à illustrer un phénomène requiert des savoir-faire et des connaissances spécifiques tels que manipuler des représentations numériques de l’espace, retrouver des images verticales à des dates données, sélectionner l’altitude et l’angle de vue adapté pour mettre en évidence un phénomène …
2. Documents
Google Earth Pro (la version Pro permet de retrouver des images d’archive contrairement à la version en ligne en date du mois de mars 2021)
3. Consignes
1. Effectuez une recherche afin de dater le tsunami responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon
2. Sur Google Earth Pro, enregistrez trois vues:
La première vue disponible avant la catastrophe
la première vue après la catastrophe
une vue récente
3. Sur la base des deux premières vues, identifiez au moins 4 destructions importantes (ou modifications majeures de l’occupation du sol) du fait du tsunami
4. Sur la base de la dernière vue, identifiez trois aménagements qui visent à limiter le risque du fait des tsunamis dans cet espace.
5. Créez un profil du relief à cet endroit et à l’échelle de la plaine littorale afin de mettre en évidence la vulnérabilité de cet espace et les deux dispositifs de protection visibles vis-à-vis d’un tsunami. Commentez cette vulnérabilité et ces dispositifs de protection en quelques mots.
6. Décrirez ce qu’est devenu le village en arrière plan de la vue.
Autre consigne:
Réaliser une Story Maps (partagée à l’aide d’une adresse URL) afin de mettre en évidence un espace rural côtier (dans un rayon d’environ 60 km de Fukushima Daiichi) affecté par le tsunami de 2011.
Partie I – Localisation d’un espace affecté par le Tsunami en 2011- Situation actuelle
mise évidence l’espace rural observé à une échelle qui permette d’identifier les grands traits de l’occupation du sol;
Partie II – Les effets destructeurs du tsunami
balayage d’image pour comparer la situation juste avant et juste après le tsunami;
liste les principales destructions observées à l’aide du balayage d’images;
Partie III – L’aménagement du territoire en vue de se prémunir des tsunamis
balayage d’image pour comparer la situation juste avant le tsunami et aujourd’hui;
liste les principaux aménagements observées à l’aide du balayage d’images;
1. Le tsunami responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima a lieu le 11 mars 2011.
2. Vues avant la catastrophe, après la catastrophe et après le réaménagement.
Décembre 2009
14 mars 2011
Novembre 2020
3. Destructions importantes du fait du tsunami
Le village en arrière plan est détruit
Le bois qui longe le littoral disparait
Les infrastructures agricoles (serres) sont détruites
Le cordon dunaire disparait en partie
Une lagune apparait et isole la plage du continent
4. En novembre 2020, on observe une série d’aménagements qui visent à protéger les populations des tsunamis tels que:
la reconstruction du cordon littoral
le comblement de la lagune et la reforestation d’un cordon littoral
la disparition de l’habitat dans des espaces à moins de 1km du littoral: entre le littoral et une route surélevée qui fait office de digue.
5. Profil du relief à l’échelle de la plaine littorale
La vulnérabilité est caractérisée par la faiblesse de l’altitude de la plaine littorale. À plus de 4 km de la côte, l’altitude n’est encore que de 2 mètres.
Il existe deux obstacles à la propagation de la vague d’un tsunami: la dune littorale qui fait environ 5 mètres de hauteur et à environ 3km de la côte, une route parallèle à la côte et surélevée à environ 6 mètres de haut
6. Ce qu’est devenu le village.
À l’exception de son cimetière et de l’un ou l’autre bâtiment, le village est remplacé par un parc et un mémorial sur une bute. Les environs du village sont aménagés en centrale solaire avec des panneaux photovoltaïques.
5. Apprentissages à structurer dans le cours
Tâches: décrire la répartition d’un aléa à l’aide de vues (avant/après) – illustrer des aménagements du territoire à l’aide de la comparaison de vues – Illustrer la vulnérabilité d’un espace à l’aide d’un profil du relief,
Savoirs: termes pour décrire l’occupation du sol: littoral, cordon littoral, dunes, espace côtier, serres, centrale solaire …
Savoir-faire: manipuler un globe virtuel: sélectionner des vues à des dates données et les enregistrer en plaçant un titre et une date, créer et enregistrer un profil du relief.
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis
La pondération est fonction du niveau de l’apprentissage (première phase de l’apprentissage ou un élément consolidé).
Éléments évalués
Critères de qualité
Pondération
Tâche
Illustration des effets de l’aléa à l’aide de vues aériennes
Les dates vues sont correctement sélectionnées
0 à 2
Les images sont correctement référencées et partagées
0 à 2
Les destructions du fait du tsunami sont correctement identifiées et les mots pour les caractériser sont corrects
0 à 4
Illustration d’aménagements à l’aide d’une vue aérienne
L’image est correctement référencée et partagée
0/1
Les aménagements sont correctement identifiés et nommées
0 à 3
Illustration de la vulnérabilité et d’aménagements à l’aide d’un profil du relief
Le profil est correctement réalisé et partagé (profil au bon endroit et à l’échelle de la plaine littorale)
0 à 2
La vulnérabilité fait référence à la faiblesse de l’altitude de la plaine littorale Les dispositifs de protection font référence au cordon dunaire et à la route qui forment des digues L’évolution de l’occupation du sol à l’échelle du village est correcte
0 à 2 0 à 2 0 à 2
7. Pistes de transfert
N’importe quel espace littoral dans les environs de Fukushima (l’importance des dégâts est fonction de l’occupation du sol et des caractéristiques de la plaine alluviale).
Des espaces ailleurs frappés aussi par un tsunami, par exemple à Palu en 2018 où les dégâts sont plus limités dans l’espace du fait de la quasi inexistance d’une plaine littorale et la reconstruction qui est très lente.
Cette situation d’apprentissage propose de faire apprendre ou de travailler la compétence “Comparer” sur la base de la thématique “Identités et migrations”. Ainsi, par cet exercice, l’élève sera amené à compléter un tableau de comparaison tout en y abordant le concept de “migrations” du point de vue de l’histoire.
Pour ce 3e document, l’enseignant sélectionnera différents témoignages qu’il distribuera dans sa classe. Ce 3e document pourra être, pourquoi pas, analysé en autonomie
3. Consignes
Complète les 3 premières colonnes du tableau de comparaison suivant ;
Ampleur (Peut-on dénombrer les migrants concernés ?)
Facteurs (Quelles sont les causes de ces migrations ?)
Insertion (Comment sont-ils “accueillis”?)
2. En groupe classe, compléter la dernière colonne du tableau en y synthétisant les réponses de chacun de la colonne 3 ;
3. Rédige une courte phrase mettant en évidence deux ressemblances et deux différences entre les 3 périodes de migration mises en évidence dans le tableau.
4. Exemple de production(s) attendue(s) : work in progress
Complète les 3 premières colonnes du tableau de comparaison suivant ;
en fonction des documents sélectionnés et distribués aux élèves
Les migrants sont jeunes
Lieu (D’où viennent-ils et où vont-ils ?)
de Wallonie vers le Wisconsin, Etats-Unis
Du Maroc vers la Belgique
Afrique, Syrie, … vers l’UE
Ampleur (Peut-on dénombrer les migrants concernés ?)
entre 5000 et 8000 personnes selon les sources
Facteurs (Quelles sont les causes de ces migrations ?)
Famine, grande pauvreté, promesse d’un eldorado, de terres bons marchés
-pauvreté (manque de nourriture début du film)
-recrutement organisé au Maroc
Guerre, pauvreté, insécurité, discrimination de genre, discrimination religieuse, opposants politiques,
Insertion (Comment sont-ils “accueillis”?)
Aide de certains indiens
2. En groupe classe, compléter la dernière colonne du tableau en y synthétisant les réponses de chacun de la colonne 3 ;
3. Rédige une courte phrase mettant en évidence deux ressemblances et deux différences entre les 3 périodes de migration mises en évidence dans le tableau.
5. Apprentissages à structurer dans le cours – work in progress
Ressources :
repères temporels/spatiaux : …
savoirs: …
savoir-faire : Compléter un tableau de comparaison, afin de mettre en évidence des ressemblances et des différences entre 2 situations à des moments différents, identifier dans un document une ou des caractéristiques du concept abordé; identifier des ressemblances et des différences concernant une caractéristiques du concept abordé dans des documents.
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis
à venir
7. Piste(s) pour le transfert et/ou l’évaluation des apprentissages
L’enseignant pourra travailler la comparaison de documents sur tout autre sujet, tel que “technologies et modes de vie”. Des exemples se trouvent ici, où une autre en lien avec “identités et migrations“.
Les cours sont suspendus pendant la dernière semaine du mois de mars. Et si on en profitait pour faire le point sur ce qu’il faut retenir des outils numériques disciplinaires ?
Depuis plus d’un an, par la force des choses, on a exploré un tas de nouveaux outils numériques et de nouvelles manières d’utiliser ceux qui étaient déjà connus. Sans compter les outils transversaux (Wooclap, Padlet…), c’est par dizaines que les outils disciplinaires se comptent. Les expériences sur le terrain permettent maintenant de mettre en évidence quelques outils qui s’avèrent particulièrement efficaces pour enseigner et apprendre.
Du 29 mars au 2 avril 2021, des rencontres en ligne sur Zoom sont proposées pour (re)découvrir à travers des exemples d’utilisation avec les élèves, les outils disciplinaires les plus performants.
Consultez régulièrement la page ci-dessous, les propositions évolueront au cours de la semaine en fonction des demandes.
Ce sera aussi l’occasion de vous présenter une nouvelle plateforme sur laquelle nous avons regroupé tous les outils numériques avec leurs tutoriels et exemples d’utilisation.
Top 6 des outils numériques
Des outils numériques (par ordre alphabétique) pour mettre rapidement et efficacement les élèves en activité d’apprentissage en EDM, en FHG, en géographie et en histoire et mettre les élèves en activité.
Si les élèves ont déjà été un peu familiarisés avec l’interface ArcGIS Online, qu’ils ont pu créer un compte (public ou via la licence School Bundle), c’est l’interface la plus performante pour soutenir la formation géographique en hybridation. En quelques clics, l’élève enregistre ses observations géographiques sous forme de géosignets, il complète ses observations en ajoutant des notes de carte qui comportent du texte, des images … et il peut même réaliser des analyses spatiales (zone de chalandise d’un supermarché, de visibilité d’une éolienne …) et accéder à des milliers de cartes.
… Et son application « Survey123 » – Les traces du passé près de chez moi: et si on faisait prendre l’air à nos élèves et découvrir en même temps les traces du passé près de chez eux ? Ex- Application « traces du passé près de chez moi » et tutoriel « Survey 123 »
Sans trop quitter l’univers familier de l’atlas papier, les versions numériques sont particulièrement bien adaptées à l’hybridation. Les outils de superposition, de filtre, d’annotation, de mesure … permettront d’apprendre plus et plus vite que ce soit pour décrire des disparités spatiales ou les expliquer.
Dans le cadre d’une étude thématique (déforestation, mondialisation, migrations, aménagement du territoire…), des systèmes d’informations géographiques spécifiques sont créés par des organisations très performantes (WalOnMap, Global Forest Watch …). Choisissez le géoportail qui vous intéresse et proposez des consignes pour une analyse géographique. La production pourra être des annotations sur une carte, du texte, un tableau d’atouts/contraintes … en fonction des apprentissages ciblés.
La création d’un projet par l’enseignant (consignes pour observer, expliquer ou communiquer) ou par l’élève pour transmettre son travail est une des solutions les plus rapides et efficaces pour réaliser des observations géographiques. À utiliser sans aucune modération. Et pourquoi pas un projet collaboratif permettant de visualiser des vestiges archéologiques ou monuments d’une époque ?
Une question, une remarque, une suggestion, un problème technique ou pédagogique. Toute l’équipe du secteur des sciences humaines est à votre disposition. Nous pouvons entrer en contact par courriel ou en visio (zoom). Les adresses sont accessibles sur la page https://fesec.scienceshumaines.be en cliquant sur le nom des personnes.
La situation d’apprentissage ci-dessous n’a pas pour objectif de faire des élèves des spécialistes des migrations internationales, mais bien de leur apprendre à lire et comprendre un graphique d’évolution, dans un premier temps.
Dans un second temps, afin de situer dans le temps cette évolution, il sera amené interpréter cette courbe en faisant des liens entre des repères temporels donnés et la courbe d’évolution.
2. Documents et matériel :
Matériel: un “bic” bleu et un noir.
Document 1 :
Les données relatives aux migrations proviennent depuis 1988 du Registre national qui centralise principalement les informations en provenance des registres de population communaux.
Les statistiques de migrations internes décrivent les changements de résidence au sein du pays.
Les statistiques de migrations internationales décrivent les immigrations en provenance de l’étranger et les émigrations à destination de l’étranger.
Depuis le 1er février 1995, les demandeurs d’asile inscrits au registre d’attente sont exclus de la population résidente et sont repris dans les statistiques de mouvement de la population au moment de la reconnaissance du statut de réfugié ou de leur régularisation sur une autre base dans la catégorie « changement de registres ».
Document 2 : quelques repères historiques parmi ceux-ci
Chute du mur de Berlin (9 novembre 1989) ;
Attentats du 11 septembre 2001
Début des “Printemps arabes” / début guerre en Syrie (2011- …)
Décolonisation de l’Afrique (1955 à 1975)
Indépendance du Congo (1960)
Guerre d’Algérie (1954-1962)
Insurrection de Budapest ou révolution de 1956
Génocide des Tutsi au Rwanda (1994)
Catastrophe du Bois du Casier (1956)
Régime dictatorial de Franco en Espagne (1936-1975)
2014 : Révolution en Ukraine et à Hong-Kong, la Libye sombre dans le chaos, Daesh
1974 : crise économique
… (tout repère pertinent que l’enseignant jugera utile d’ajouter à cette liste)
3. Consignes
3.1. Consignes pour vérifier la compréhension du graphique d’évolution et sa notice explicative :
Nomme les informations représentées sur l’axe vertical :
Nomme les informations représentées sur l’axe horizontal :
Cite le nombre d’années prises en compte sur le graphique :
Rédige une courte phrase expliquant l’objet (thème, temps, lieu) du graphique :
Le graphique prend-il en compte l’ensemble des personnes qui entrent et qui quittent le territoire, peu importe leur statut ? Surligne la phrase permettant de répondre à la question.
Complète le schéma ci-dessous en y replaçant 2 des termes de la légende du schéma aux numéros 1 et 2 ;
Caractérise l’allure générale de la courbe de l’immigration :
Compare le nombre d’immigrants en 1988 et 2018. Pour cela, complète les phrases suivantes :
En 1988, approximativement …....…………. personnes ont immigré en Belgique et ………………………………… personnes ont quitté la Belgique;
En 2018, approximativement ………………….personnes ont immigré en Belgique et ………………………………… personnes ont quitté la Belgique.
Sur le graphique d’évolution, colorie, dans une couleur au choix, l’espace entre la courbe d’immigrations et la courbe d’émigrations lorsque cette dernière passe au-dessus de la précédente.
Pour les espaces que tu viens de colorier, indique à quoi correspond le solde migratoire
3.2. Consignes pour l’interprétation de l’évolution des migrations internationales :
Sur la courbe, entoure en noir 4 périodes de plus forte immigration en Belgique. Numérote-les de gauche à droite de 1 à 4 ;
Fais de même, en bleu, pour 1 période de plus forte émigration de Belgique. Numérote-la 5 ;
Sur le graphique, place 3 repères temporels du document 2 qui sont en lien avec l’augmentation de l’immigration en Belgique ;
d. Rédige deux courtes phrases mettant en évidence un lien entre un repère placé et la courbe d’évolution de l’immigration en Belgique :
OU e. Parmi les propositions suivantes, coche celles qui correspondent à tes observations du graphique d’évolution après y avoir placé les repères temporels.
L’immigration en Belgique augmente fortement au début des années 60, ce qui correspond à la période de décolonisation et en particulier à celle de l’indépendance du Congo ;
L’émigration diminue en Belgique à partir de 1975 juste après la crise économique et ce, pendant une décennie ;
Depuis la fin des années ’80, et la chute du Mur de Berlin et à la fin de l’URSS, l’immigration en Belgique augmente constamment;
L’immigration augmente fortement à partir de la fin du régime de Franco en Espagne ;
L’émigration de Belgique augmente au moment de la catastrophe du bois du Cazier et de l’insurrection de Budapest ;
L’immigration en Belgique augmente au moment de la catastrophe du bois du Cazier et de l’insurrection de Budapest ;
4. Exemple de production(s) attendue(s)
4.1. Consignes pour vérifier la compréhension du graphique d’évolution et sa notice explicative :
Nomme les informations représentées sur l’axe vertical : nombre de personnes
Nomme les informations représentées sur l’axe horizontal : dates
Cite le nombre d’années prises en compte sur le graphique : 70 ans
Rédige une courte phrase expliquant l’objet (thème, temps, lieu) du graphique : Il s’agit d’un graphique montrant le nombre de personnes qui arrivent en Belgique ou la quittent entre 1948 et 2019
Le graphique prend-il en compte l’ensemble des personnes qui entrent et qui quittent le territoire, peu importe leur statut ? Surligne la phrase permettant de répondre à la question. Depuis le 1er février 1995, les demandeurs d’asile inscrits au registre d’attente sont exclus de la population résidente
Complète le schéma ci-dessous en y replaçant 2 des termes de la légende du schéma aux numéros 1 et 2 ;
Caractérise l’allure générale de la courbe de l’immigration : entre 1948 et 2018, elle augmente
Compare le nombre d’immigrants en 1988 et 2018. Pour cela, complète les phrases suivantes :
En 1988, approximativement .175 000.. personnes ont immigré en Belgique ;
En 2018, approximativement .50 000. …..personnes ont quitté la Belgique.
Sur le graphique d’évolution, colorie, dans une couleur au choix, l’espace entre la courbe d’immigrations et la courbe d’émigrations lorsque cette dernière passe au-dessus de la précédente.
Pour les espaces que tu viens de colorier, indique à quoi correspond le solde migratoire. Cet espace correspond à un solde migratoire “négatif”
4.2. Consignes pour l’interprétation de l’évolution des migrations internationales :
Sur la courbe, entoure en noir 4 périodes de plus forte immigration en Belgique. Numérote-les de gauche à droite de 1 à 4 ;
Fais de même, en bleu, pour 1 période de plus forte émigration de Belgique. Numérote-la 5 ;
Sur le graphique, place 3 repères temporels du document 2 qui sont en lien avec l’augmentation de l’immigration en Belgique ;
d. Rédige deux courtes phrases mettant en évidence un lien entre un repère placé et la courbe d’évolution de l’immigration en Belgique :
OU e. Parmi les propositions suivantes, coche celles qui correspondent à tes observations du graphique d’évolution après y avoir placé les repères temporels.
L’immigration en Belgique augmente fortement au début des années 60, ce qui correspond à la période de décolonisation et en particulier à celle de l’indépendance du Congo ;
L’émigration diminue en Belgique à partir de 1975 juste après la crise économique et ce, pendant une décennie ;
Depuis la fin des années ’80, et la chute du Mur de Berlin et à la fin de l’URSS, l’immigration en Belgique augmente constamment;
L’immigration augmente fortement à partir de la fin du régime de Franco en Espagne ;
L’émigration de Belgique augmente au moment de la catastrophe du bois du Cazier et de l’insurrection de Budapest ;
L’immigration en Belgique augmente au moment de la catastrophe du bois du Cazier et de l’insurrection de Budapest ;
5. Apprentissages à structurer dans le cours
Ressources :
repères temporels : Seconde Guerre mondiale, chute du Mur de Berlin, accords de Schengen, …
savoirs: concept Migration (facteurs, ampleur), pertinence d’un repère temporel, …
savoir-faire : Compléter une représentation du temps en associant une information et un repère temporel afin de relier une réalité historique à son contexte temporel, lire un graphique d’évolution, rédiger un lien entre deux informations, lire un graphique d’évolution, …
Remarque : L’interprétation du graphique n’a pas pour but d’établir les causes de l’augmentation des migrations en Belgique. La mise en lien de repères temporels avec la courbe d’évolution des migrations a pour unique but d’établir des “corrélations temporelles”. Celles-ci permettront tout au plus d’émettre des hypothèses explicatives. Pour confirmer ces hypothèses, l’enseignant pourra pour cela s’appuyer sur d’autres sources d’informations, comme celles proposées ci-dessous.
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis
Tâches
Critères de qualité
Pondération
Lire un graphique d’évolution
-l’axe vertical est correctement nommé ;
-l’axe horizontal est correctement nommé ;
-le nombre d’année est correctement identifié ;
-Les 3 éléments de l’objet du graphique sont nommés ;
-la phrase indiquant que les demandeurs d’asile inscrits au registre d’attente ne sont pas pris en compte dans le graphique est surlignée;
-le schéma est complété avec les termes émigrations/émigrants et immigrations/immigrants
-l’élève caractérise l’évolution par une augmentation continue entre 1948 et 2018
-L’approximation du nombre d’immigrants et d’émigrants est correcte ;
-Le solde migratoire est correctement expliqué
0-1
0-1
0-1
0-0,5-1-1,5
0-1
0-1-2
0-1
0-1-2
0-1-2
Compléter une représentation du temps en associant une information et un repère temporel afin de relier une réalité historique à son contexte temporel
-les 4 périodes de forte immigration sont numérotées et entourées en noir sur le graphique ;
-une période de forte émigration est numérotée et entourée en bleu sur le graphique ;
-3 repères temporels (au choix) sont placés sur le graphique. Ces 3 repères temporels sont pertinents, car en lien avec l’augmentation de l’immigration ;
0-1-2
0-0,5
0-1-2-3
– un lien pertinent est rédigé entre un repère temporel et la courbe d’évolution
Ou
-Les 3 propositions correctes sont cochées
0-1-2
ou
0-1-2-3
7. Piste(s) pour le transfert et/ou l’évaluation des apprentissages
Durée approximative: 40 minutes (dont 18 minutes de visionnage)
1. Contextualisation dans le parcours en Histoire
En version interactive, The fallen propose une visualisation des victimes de 40-45 par une mise en perspective historique ou par comparaison entre pays belligérants actuels et passés. Cette datavisualisation est accessible dans différentes langues dont le français, l’anglais et l’allemand.
Cette très courte situation d’apprentissage propose de travailler la sélection d’information en lien avec les conséquences de la Seconde Guerre mondiale et sa mise en perspective historique.
2. Document
3. Consignes
Prendre connaissance de la datavisualisation en veillant tout particulièrement aux éléments de comparaison, de ruptures et de continuités concernant les victimes de la Seconde Guerre mondiale ;
Durée approximative: 2 périodes de cours approximativement
Niveau de complexité :
1. Contextualisation dans le parcours en FHG
La situation d’apprentissage ci-dessous a été adaptée d’une séquence construite et testée par un enseignant en Formation Historique et Géographique de l’Institut de la Sainte-Famille d’Helmet. Le piège à éviter pour cette thématique était d’expliquer une répartition généraliste de bassins d’emploi. Le choix a été fait, au contraire, de proposer un regard géographique en lien avec l’option et/ou les projets éventuels des élèves. Dans ce sens, la situation d’apprentissage proposée peut s’adapter facilement à l’option de base des élèves ou du moins à leur secteur.
Durée approximative: 2 périodes de cours approximativement
Niveau de complexité :
1. Contextualisation dans le parcours en FHG
La situation d’apprentissage ci-dessous a été adaptée d’une séquence construite et testée par un enseignant en Formation Historique et Géographique de l’Institut de la Sainte-Famille d’Helmet. Le piège à éviter pour cette thématique était de décrire une répartition généraliste de bassins d’emploi. Le choix a été fait, au contraire, de proposer un regard géographique en lien avec l’option et/ou les projets professionnels éventuels des élèves. Dans ce sens, la situation d’apprentissage proposée peut s’adapter facilement à l’option de base des élèves ou du moins à leur secteur.
Ainsi, la visée de cette situation d’apprentissage est d’identifier un ou des territoires où se trouvent des employeurs potentiels à l’échelle de la Belgique.(suite…)
Les conditions d’enseignement n’étant toujours pas revenues à la normale, il est utile de s’interroger sur les conditions et le contenu des apprentissages dans le cadre de la formation historique et géographique. (suite…)