Formation géographique
1ère secondaire – Tronc commun
Accès rapides …
Photo de Aleksejs Bergmanis: sur pexels.com
Volet de la formation géographique du programme de sciences humaines du tronc commun
Les visées de la formation géographique
Mobiliser le regard et des outils de la géographie pour :
• comprendre l’occupation progressive de l’espace par l’Humain, la manière dont il a procédé, au regard de niveaux technologiques donnés et en interaction avec des milieux naturels et les écosystèmes ;
• favoriser dès lors une ouverture sur le monde, la découverte de la diversité des visages de la Terre (entendus en tant que principaux paysages observés à la surface de la Terre, reprenant d’abord les grands milieux « naturels », mais aussi les grands paysages construits par l’Humain) ;
• articuler la démarche et les connaissances de l’espace qui contribuent à une culture solide pour comprendre les grands enjeux de notre temps.
Enseigner la géographie au XXIe siècle
La formation géographique s’inscrit pleinement dans son époque : elle reflète les préoccupations et les enjeux actuels comme l’évolution des territoires, la mondialisation, la migration, la citoyenneté, les nouvelles technologies numériques, le développement durable.
Les espaces sont de plus en plus marqués par l’activité humaine. L’Anthropocène, une nouvelle ère géologique popularisée durant les années 1990, illustre l’impact significatif et global des activités humaines sur l’environnement. Le changement climatique, la perte de biodiversité, l’imperméabilisation des sols, la pollution de l’air, des sols et de l’eau sont notamment des exemples d’impacts significatifs.
Enseigner la géographie en Belgique francophone au XXIe siècle, c’est éveiller l’élève à la démarche géographique. Celle-ci lui permettra de comprendre les relations entre les sociétés et leurs environnements par l’observation et l’exercice des compétences visant tant à (se) représenter qu’expliquer l’organisation de l’espace et les interactions entre l’activité humaine et l’environnement. Cela implique de développer chez l’élève sa perception de l’espace et sa compréhension de faits ou phénomènes par leur spatialisation. C’est l’éveiller à la complexité du monde dans lequel il vit, et ainsi participer à la formation de son esprit critique.
Ainsi, enseigner la géographie, c’est développer un raisonnement s’appuyant sur des démarches, des outils et un langage propres à la discipline en vue d’appréhender les enjeux environnementaux et humains et, à terme, déployer des actions qui apporteront des solutions durables à la préservation des ressources et de la planète pour les futures générations. Dans ce sens, enseigner la géographie, c’est faire prendre conscience aux élèves qu’ils sont, par leurs choix, acteurs dans leur environnement, citoyens/citoyennes responsables qui habitent véritablement les lieux qu’ils utilisent, qui se sentent concernés non seulement par leur devenir mais aussi par celui d’autres lieux qu’ils impactent par leurs comportements (1).
Faire apprendre la géographie, c’est encore inviter l’élève à la décentration par le changement d’échelle et l’exploration des espaces proches ou lointains et ainsi appréhender la diversité des paysages de la Terre. Dans ce sens, la formation géographique invite à développer un rapport à soi et aux autres, qui initie l’élève à l’altérité. Enseigner la géographie, c’est, par l’étude de cas et par la diversité des cas, conduire chaque élève à une culture géographique nuancée. C’est donc une invitation à questionner et analyser des espaces et ainsi réfléchir à la relativité de nos perceptions et de notre compréhension du monde.
Enfin, enseigner la géographie au XXIe siècle, c’est faire apprendre à utiliser les outils numériques tels les SIG et géoportails. En effet, apprendre la géographie ne peut s’entendre aujourd’hui sans la manipulation efficace et pertinente d’outils numériques disciplinaires dont la profusion et la disponibilité sont de plus en plus importantes et facilitées.
(1) FWB, (2022). FHGES, p.75.
Spécificités de la formation géographique
La spécificité de la formation géographique est d’articuler les sociétés et leurs environnements en identifiant leurs interrelations dans un cadre spatial. Cela implique de développer chez l’élève sa perception de l’espace et sa compréhension des faits ou phénomènes par leur spatialisation.
La formation géographique éveille également la curiosité à l’ailleurs, de son espace proche dès la maternelle et les premières années de l’enseignement primaire puis progressivement, au cours de cursus, à des environnements plus lointains, afin que chaque élève puisse avoir une vision globale et générale du monde, dès la fin du tronc commun.
Dans le respect du développement des capacités cognitives de l’enfant, la discipline vise à comprendre comment les sociétés habitent la Terre, l’utilisent, l’aménagent et la transforment. En d’autres mots, comment elles organisent leur territoire et quels sont les impacts de ces transformations opérées. Il s’agira d’inscrire des réalités concrètes (habiter, produire, consommer, se déplacer) dans l’espace, ce qui participera à la construction chez l’élève d’une culture géographique lui permettant de localiser, situer et contextualiser un fait ou un phénomène pour mieux le comprendre.
En développant des capacités à expliquer des faits mais aussi à appréhender leur dynamique pour en comprendre l’évolution, l’élève pourra prendre conscience que l’espace n’est pas figé, qu’il est évolutif, que son aménagement repose sur des contraintes mais aussi des choix.
Les analyser, les mesurer permet à l’élève de devenir un citoyen à part entière, capable de prendre position et d’agir. Ainsi, la géographie invite les élèves à s’ouvrir au monde et à développer leur esprit critique, tout comme elle les sensibilise au rôle d’acteur social qu’ils pourront jouer à des degrés divers. […]
L’apprentissage sur le terrain est un des fondamentaux de la géographie. Aussi, il est important de le privilégier quand c’est possible et pertinent. Les apprentissages seront travaillés de manière spiralaire en articulant l’ici et l’ailleurs, en partant des espaces vécus et/ou familiers chez les élèves les plus jeunes, pour les comparer avec des espaces lointains chaque fois plus vastes, au fur et à mesure de la scolarité.
FWB, (2022). FHGES, pp.74-75.
"D'où vient-on ?" "Où va-t-on ? (jusqu'en S3)
Objets d’apprentissage géographiques annuels dans le tronc commun :
P1 : Des éléments naturels et humains des espaces proches de l’école, du quartier ou de la localité : espaces vécus et comparaison avec un ailleurs familier.
P2 : Des éléments clés d’occupations/utilisations du sol spécifiques ou non aux milieux ruraux et urbains en Belgique.
P3 : Des éléments clés d’occupations/utilisations du sol caractéristiques des principales fonctions à l’échelle locale, ouverture sur l’ailleurs par comparaison avec d’autres localités belges.
P4 : Des paysages caractéristiques en Belgique à travers de grands ensembles morphologiques et des agglomérations urbaines.
P5 : Des éléments clés qui structurent l’espace en Belgique, en Europe et dans le monde.
P6 : Des éléments clés qui structurent l’espace à l’échelle du monde.
S1 : L’évolution de l’organisation de l’espace au départ des trois grands processus : l’urbanisation, la déforestation et les mutations (dont l’industrialisation) du secteur agricole.
S2 : Les espaces marqués par la mondialisation et des flux de biens et de personnes qui en résultent, compréhension de facteurs de localisation.
S3 : Les espaces plus ou moins marqués par des aléas et des facteurs à prendre en compte pour évaluer les risques.
Progressivité des savoirs annuels de la P3 à la P6
Axes d'apprentissage de la formation géographique
Afin de développer des outils de la démarche géographique, d’assurer un socle commun de connaissances et de développer des visées disciplinaire et transversale, trois axes regroupant des attendus d’apprentissages
sont développés dans ce programme. Ils précisent l’orientation pour la mise en oeuvre de ces attendus.
Dans ce sens, l’élève sera amené à décrire des espaces, à (se) les représenter et expliquer leur organisation
ainsi que des interactions entre l’occupation du sol et l’environnement.
Les apprentissages géographiques sont organisés selon trois axes décrits ci-dessous. Un tableau synoptique
reprend pour chaque année d’enseignement les attendus d’apprentissage liés à ces axes.
Contenus d'enseignement et enjeux
L’enseignant fait découvrir l’évolution de l’occupation de l’espace à différentes échelles au départ de trois processus significatifs de nature différente :
• l’urbanisation ;
• la déforestation ;
• les mutations (dont l’industrialisation) du secteur agricole ;
ainsi que les effets des actions humaines des ces trois processus sur l’environnement. Afin d’amener les élèves à (s’) interroger (sur) la responsabilité de leurs modes de vie (consommation, production et habitat), notamment leurs impacts sur l’environnement et l’importance de la participation citoyenne dans des choix de société, l’enseignant propose une ou plusieurs tâches associées à un ou plusieurs savoir(s), savoir-faire et/ou compétence(s) et éventuellement à une entrée transversale.
Conditions de mise en oeuvre :
• Privilégier l’utilisation de représentations de l’espace.
• Dater les représentations de l’espace pour travailler l’évolution de l’occupation du sol.
• …
Pièges à éviter :
- Faire une monographie/étude systémique des processus. En d’autres termes, faire des élèves des spécialistes des systèmes urbain, forestier ou agricole.
- Faire apprendre la transition démographique pour aborder la croissance démographique.
- …

Panorama du lac Sakarya- Photo de cnrdmroglu sur pexels.com
Les mutations des espaces urbain,
agricole et forestier
Axe 1 : Apprendre à décrire des espaces ....
« Décrire des espaces » consiste à amener l’élève lire un paysage, à observer et mettre en évidence des occupations du sol caractéristiques de l’évolution des espaces. Il s’agit également de reconnaitre la nature des activités humaines. La description de répartitions/dynamiques spatiales s’appuie sur des images géographiques ou des paysages observés sur le terrain. L’objectif est d’outiller l’élève pour qu’il puisse identifier les composantes naturelles et humaines d’un paysage.
Axe 2 : Apprendre à (se) représenter les espaces ...
« (Se) représenter des espaces » nécessite que l’élève manipule des cartes, plans ou croquis cartographiques, supports par excellence de la géographie, pour décrire et expliquer des répartitions/dynamiques spatiales tout en mobilisant des repères spatiaux pertinents. Il apprend notamment à représenter la réalité des espaces en utilisant des figurés cartographiques. Ce passage de la réalité à la représentation cartographique favorise le développement des capacités de synthèse, d’abstraction et de conceptualisation de l’élève. L’utilisation de ces supports permet d’aborder des espaces à différentes échelles et de mettre en évidence des éléments particuliers ou dominants qui les composent.
Axe 3 : Apprendre à établir des liens ...
« Expliquer » en géographie consiste à amener l’élève à établir des liens entre différentes composantes de l’espace afin de comprendre et de justifier la localisation d’activités humaines (facteur de localisation), de répartitions/dynamiques spatiales et d’enjeux actuels. L’élève mobilise ses connaissances des espaces pour comprendre des organisations spatiales ou des occupations du sol, leur(s) évolution(s) et répondre ainsi à des questions géographiques.
Conditions de mise en oeuvre :
* Privilégier l’utilisation de représentations de l’espace.
*Dater les représentations de l’espace pour travailler l’évolution de l’occupation du sol.
*…
Pièges à éviter :
• Faire une monographie/étude systémique des processus. En d’autres termes, faire des élèves des spécialistes des systèmes urbain, forestier ou agricole.
• Faire apprendre la transition démographique pour aborder la croissance démographique.
…
1ère année (S1)
Exemples de situations d’apprentissage
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Note des concepteurs :
-La longueur des textes et le nombre de documents sont à adapter par l’enseignant en fonction de ses élèves.
-Les concepteurs se sont efforcés de joindre les détenteurs de droits des textes et des illustrations. Si malgré les recherches effectuées, un ayant droit n’avait pas été contacté, il est invité à s’adresser à nous.
Photo de Joseph Mitchell sur pexels.com
Axe d’apprentissage 1:
Apprendre à décrire des espaces en vue de mettre en évidence l’évolution de l’occupation du sol
Les savoir-faire
- Annoter une vue verticale, sur la base d’images géographiques prises à des moments différents pour un même lieu.
- Relever une distance et une surface, à l’aide d’un portail numérique.
- Réaliser un croquis cartographique pour mettre en évidence une évolution de l’occupation du sol.
Les savoirs
- Citer des occupations du sol caractéristiques de chaque processus qui marquent l’évolution de l’occupation des espaces. Urbanisation et étalement urbain : lotissements, zones industrielles, commerciales et de services. Déforestation : élevage intensif, (mono)cultures, urbanisation. Mutation du secteur agricole : culture sous serre, taille des parcelles, parc d’engraissement, ceintures vertes.
- Illustrer par un exemple un espace marqué par un processus d’évolution.
- Distinguer en quelques mots les espaces qui composent la ville. Centre-ville, banlieue (espace urbain continu), périphérie récente (espace urbain discontinu), aire urbaine.
Les compétences
- Caractériser l’étalement urbain d’une ville ou agglomération à deux moments, en faisant référence à un cas connu.
- Caractériser l’occupation du sol d’un espace déforesté.
- Caractériser un espace en faisant référence à l’évolution de l’occupation du sol, sur la base d’images géographiques.
Axe d’apprentissage 2 :
Apprendre à (se) représenter des espaces en vue de (se) situer/se déplacer/(s’) orienter
Les savoir-faire
- Associer l’emploi des figurés cartographiques de couleurs différentes à des données qualitatives ou quantitatives.
- Identifier des éléments sur la base de la légende, sur une carte à deux variables (couleurs ou figurés).
- Lire une information quantitative sur la base de la légende.
Les savoirs
- Nommer les principales agglomérations européennes figurées sur une carte. Moscou, Paris, Londres, Madrid, Berlin.
- Nommer les principaux espaces du monde marqués par la croissance démographique, figurés sur une carte. Asie de
l’Est (Chine), Asie du Sud (Inde, Pakistan), Indonésie, Golfe de Guinée (Nigéria), Région des Grands Lacs africains. - Nommer les principales zones forestières du monde figurées sur une carte. forêt tropicale, forêt boréale, forêt tempérée.
La compétence
- Situer un processus qui marque l’évolution de l’occupation d’un espace, en faisant référence à des repères connus ou identifiés sur une carte (papier, globe virtuel ou géoportail).
Axe d’apprentissage 3 :
Apprendre à établir des liens entre l’occupation du sol et l’environnement en vue de comprendre, d’expliciter, de justifier des localisations, des répartitions/dynamiques spatiales.
Les savoir-faire
Les savoir-faire de cet axe s’appuient notamment sur ceux des 2 autres axes d’apprentissage.
Les savoirs
- Dire en quelques mots ce qu’est la croissance démographique. Naissances, décès (mouvement naturel) et
immigration, émigration (mouvement migratoire). - Dire en quelques mots ce qu’est un facteur de localisation.
- Illustrer par un exemple un facteur de localisation humain/naturel d’une activité ou de l’habitat. (réseaux de transport, prix du terrain, frontières et divisions administratives, répartition de la population / climat et relief).
- Décrire un exemple d’évolution de l’occupation du sol qui illustre un effet positif ou négatif de l’évolution des espaces sur l’environnement.
(aménagement du territoire, bétonisation, perte de biodiversité, augmentation des émissions de gaz à effet de serre…).
Les compétences
- Expliquer le développement d’une activité ou de l’habitat à un endroit spécifique, sur la base d’éléments naturels ou humains de l’espace (facteurs de localisation).
- Mettre en évidence des effets positifs et négatifs de l’évolution de l’occupation/utilisation du sol sur l’environnement.
- Mettre en évidence des liens entre des indicateurs socioéconomiques des populations et l’évolution de l’urbanisation.

Interdisciplinarité au sein des sciences humaines
« Les disciplines de la formation historique, géographique, économique et sociale traitent d’objets qui leur sont spécifiques et d’objets communs. Ces derniers sont repris dans le tableau ci-dessous. » FWB, (2022). FHGES, p.22.

Un exemple de situation d’apprentissage est proposé autour du développement des villes. Chaque bulle est cliquable et donne accès à la partie disciplinaire de la situation d’apprentissage.
Clés pour enseigner la géographie
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Foire aux questions pour la formation géographique

Photo de Leeloo The First sur Pexels
Doit-on toujours travailler par compétence ?
Les apprentissages peuvent être travaillés de manière multiple que ce soit
– des savoirs ou savoir-faire seuls ;
– des savoirs et savoir-faire ensemble;
– plusieurs savoir-faire;
ou encore une compétence seule ou associée à d’autres compétences, savoirs et/ou savoir-faire.
La maîtrise des attendus de compétence est à atteindre en fin d’année. Les compétences regroupent des apprentissages liés aux savoirs et savoir-faire. En ce sens, il s’agit d’apprentissages plus complexes.
Ceux-ci peuvent être dépliés lors de la phase d’apprentissage de la compétence ou de la remédiation.
Peut-on faire apprendre d'autres savoirs déclaratifs que ceux énoncés dans le programme ?
Les apprentissages inscrits dans le programme sont ceux qui doivent être appris et maîtrisés prioritairement par les élèves. Il faut donc s’assurer avant tout que ceux-ci sont bien maîtrisés par les élèves.
Qu'est-ce qu'un repère spatial pertinent ?
Un repère spatial sera pertinent lorsqu’il permet de contextualiser, de situer spatialement une information. Ainsi, ce n’est pas parce que des repères spatiaux ont été identifiés comme pertinents pour un cas qu’ils sont pertinents pour d’autres cas.
Quels repères spatiaux faire apprendre aux élèves ?
Les repères spatiaux à faire apprendre et à maîtriser sont ceux repris dans les tableaux synoptiques annuels.
Il est vivement conseillé de choisir des cas parmi les repères spatiaux cités dans les tableaux synoptiques.
Pour information, voici le tableau de progressivité des apprentissages vus dans le fondamental.
Doit-on faire apprendre les différents types de climat ?
Les différents types de climat, les zones thermiques d’Europe, et les causes/conséquences du réchauffement climatique sont des éléments appris en 6e primaire.
En S1, on peut réactiver certains de ces savoirs notamment via le processus de déforestation (facteurs de localisation naturels des principales zones forestières du monde).
Quand les élèves apprennent-ils le calcul d'échelle ?
Le calcul d’échelle relève d’un apprentissage mathématique, le calcul de proportionnalité.
Concernant l’échelle d’une carte, il est attendu des élèves qu’ils sachent relever une distance et une surface, à l’aide d’un portail numérique (S1)
Quels exemples utiliser pour faire apprendre aux élèves l'étalement urbain ?
Il est important que les exemples de cas pour aborder l’étalement urbain en S1 soient parlant et montrent une évolution du territoire bien lisible.
Les exemples d’étalement urbain de villes belges sont nettement moins marqués que ceux de villes américianes, d’Asie ou d’Afrique.
Nous conseillons donc d’aborder l’étalement urbain pour les principales agglomérations européennes ou pour les principaux espaces marqués par la croissance démographique qui sont également des repères spatiaux à maîtriser.
Il est intéressant de multiplier les cas afin que l’élève ne fasse pas d’un seul cas une généralité. Davantage de cas permet d’amener de la nuance.
PIEGE A EVITER : La déforestation, la mondialisation
Concernant la déforestation, et de manière générale les 3 processus de S1 ou les espaces mondialisés en S2, il n’est pas attendu d’en faire une monographie ou une étude systémique (par exemple, faire apprendre la déforestion en Amazonie).
Dans ce sens, il n’est pas attendu de faire apprendre les causes et les conséquences de la déforestion ou des espaces mondialisés.
Il est intéressant de multiplier les cas d’espaces déforestés ou mondialisés afin que l’élève ne fasse pas d’un seul cas une généralité. Davantage de cas permet d’amener de la nuance.
En S1, il s’agit bien de faire découvrir l’évolution de l’occupation de l’espace, notamment des espaces déforestés. Tandis qu’en S2, il s’agit d’identifier des occupations de l’espace et des flux de biens et de personnes associés au phénomène de mondialisation.
Il s’agit par là d’aborder certaines thématiques sous l’angle de la géographie.
Quelles différences y a-t-il entre les thématiques de S2 et de S4 ?
En S2, il s’agit d’apprendre à identifier des occupations de l’espace et des flux de biens et de personnes en lien avec le phénomène de mondialisation. Les espaces-clés à aborder sont précisés dans le tableau synoptique (ex.: métropoles, aéroports).
En S4, la thématique de l’année est l’accès à l’eau et à la nourriture. En 4e secondaire, l’élève va utiliser des modèles pour expliquer.
"Le tour du monde d'un jean" en S2
Si on est tenté d’utiliser cette activité en formation géographique, il est intéressant de la confronter aux apprentissages à mettre en oeuvre en S2.
En effet, il s’agit d’apprendre à identifier des occupations de l’espace et des flux de biens et de personnes en lien avec le phénomène de mondialisation. Les espaces-clés à aborder sont précisés dans le tableau synoptique (ex.: métropoles, aéroports).
Parmi les attendus d’apprentissage liés aux savoirs qui pourraient être mis en oeuvre dans cette activité, on retrouve :
-Décrire la nature des flux entre les espaces clés de la mondialisation –> les espaces clés sont-ils identifiés dans l’activité ?
-Localiser et nommer les pôles mondiaux de production et de consommation. –>les pôles mondiaux de production et de consommation (Amérique du Nord, Europe, Asie du Sud et de l’Est) sont-ils présents dans l’activité ?
Programme de Sciences humaines
Le programme de sciences humaines est d’application à partir de la rentrée scolaire d’aout 2026.
Pour lire et/ou télécharger ce programme, connectez-vous ou créez un compte public sur l’extranet du SeGEC en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Référentiel
Le Référentiel de « Formation historique, géographique, économique et sociale » pour le Tronc commun a été publié en 2022 et constitue la référence pour l’ensemble des programmes des différents réseaux d’enseignement.
Photo de Wandering Bo sur pexels.com
L’actualité de la discipline
Décrire une dynamique spatiale : L’étalement urbain à Doha.
Année : 6ème GEO - FHG 1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage Depuis l’attribution de la coupe du monde de football au Qatar en 2010, la ville de Doha connait une croissance urbaine sans précédent. A travers cette situation d’apprentissage, les élèves...
Décrire une répartition spatiale : Les Pays du Proche et Moyen Orient – Potentialités et atouts de l’exploitation des hydrocarbures
Année : 5ème GEO - FHG 1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage À la suite de la décolonisation, les nouveaux pays indépendants ont mis en place de nombreuses stratégies de développement. Les Pays du Proche et Moyen-Orient, pourvus en hydrocarbures ont...
La Bombe humaine
Envie d'aborder le changement climatique d'une autre façon ... Cette représentation théâtrale est pour vous ! Avec La bombe humaine, Éline Schumacher et Vincent Hennebicq mettent le dérèglement climatique au coeur de la réflexion. Dans une démarche sincère, drôle et...
La culture de sapins de Noël (2) : potentialités/ vulnérabilités et développement durable.
1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage A travers l'exemple de la production de sapins de Noël, l'élève pourra prendre consciences que l'action de l'homme pour s'en faciliter l'accès a des conséquences sur son environnement naturel et humain...
La culture de sapins de Noël (1): (dis-)continuités, atouts et contraintes.
1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage A travers l'exemple de la production de sapins de Noël, l'élève pourra prendre consciences que celle-ci n'est pas répartie de manière homogène sur notre territoire (continuités et discontinuités). Il pourra...
L’actualité des sciences humaines
Faire référence à un modèle pour identifier les espaces à risques : Grindavik, géothermie sous tension
Année : 5ème GEO - 3ème GEO - 4ème FHG 1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage La géothermie est une des sources d’énergie renouvelable. Il existe 3 types de géothermie en fonction de la température disponible à l’exploitation : la géothermie à haute...
IA et critique de pertinence : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen
1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage L'intelligence artificielle est de plus en plus présente dans la réalisation de tâches professionnelles ou scolaires. Cette situation d'apprentissage vise à jauger la pertinence des informations générées par...
Un parcours Google Earth pour découvrir des traces du Moyen Age et leur évolution.
1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage Au départ des traces du passé médiéval ( et moderne) les plus visibles qu'il nous reste, la situation d'apprentissage suivante propose de faire un tour d'horizon de quelques-unes de ces traces. Basé sur un...
Contextualiser les années ’20 à l’aide d’un projet Google Earth
1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage La situation d'apprentissage suivante propose un travail en autonomie pour faire découvrir le contexte des années '20. L'élève sera ainsi amené à utiliser un projet Google Earth, mais aussi à manipuler la...
Communiquer : l’Eglise et la société au Moyen Âge
1. Contextualisation dans le parcours d'apprentissage Cette situation d'apprentissage propose de découvrir les rôles de l'Eglise dans la société médiévale, notamment à travers l'analyse de miniatures. Elle propose aussi implicitement à l'enseignant.e d'établir un lien...