Le géoportail Global Energy Monitor (GEM) développe et analyse des données sur les infrastructures énergétiques, les ressources et les usages.
A partir de ce géoportail, il est possible d’obtenir des informations à l’échelle mondiale sur les différentes sources d’énergie aussi bien fossile que renouvelable en terme d’extraction, de transport, de production, de financement …
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En choisissant par exemple la distribution des centrales de charbon, on accède à des informations spécifiques sur ce projet et la méthodologie utilisée pour construire la donnée .
Une carte interactive est disponible en fin d’article.
Dans la légende, il est possible de sélectionner le statut de la centrale. Dans le menu en bas à gauche, on peut sélectionner les données sur une région ou un pays, passer à l’image satellitaire comme fond de plan de la vue 2D à la vue 3D.
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En sélectionnant une centrale, une fenêtre contextuelle donne des informations sur le capacité, le production, l’année d’ouverture, … ainsi que l’accès à MORE INFO qui renvoie à une page d’information complémentaire sur l’objet.
A partir du géoportail,
En S5 (en 5ème), l’élève peut :
Annoter la carte pour mettre en évidence la distribution d’une ressource énergétique/fossile à l’aide de repères pertinents.
Rédiger un commentaire pour caractériser l’inégale répartition d’une ressource par rapport aux lieux de consommation en vue d’illustrer le concept de mondialisation. (notion de dépendance)
Identifier sur une carte les pays producteurs et consommateurs et se questionner sur les espaces vides afin d’illustrer le concept de développement.
Créer une storymap pour illustrer le concept de développement durable en comparant 2 pays/régions sur base de l’évolution de leur type de production d’énergie (ex : sélectionner les centrales au charbon opérationnelles, en construction, en projet, ou encore fermée) et mettre en lien avec les politiques énergétiques en vigueur dans les régions.
Créer une storymap pour caractériser le concept de vulnérabilité/potentialité en terme d’accessibilité aux ressources énergétiques/minières en comparant 2 pays ou régions.
Grâce à ce géoportail Ecorégions 2017, partez à la découverte des biomes/espaces protégés avec vos élèves. Pour chaque biome/espaces protégé, une série de photos de paysages est associée et un hyperlien permet d’avoir de plus amples informations sur la faune et la flore.
A partir du géoportail,
En S1 :
l’élève peut se représenter ce qu’est la forêt tropicale, la forêt boréale, la forêt tempérée. Il se rend compte que ces espaces peuvent être composés de différents paysages.
l’élève peut mesurer l’importance de la protection de ces espaces afin de mettre en évidence les effets positifs ou négatifs de la déforestation.
En S4 (en 4ème) ,
l’élève peut décrire en quelques mots les paysages naturels : forêt tropicale humide, savane, désert, forêt tempérée, forêt boréale, steppe et toundra sur base des différentes photos. Il peut ainsi nuancer sa description grâce aux différents paysages pour un même biome. Sur la base de ces descriptions, l’élève est en mesure de rédiger un bref commentaire pour faire le lien avec les spécificités du climat associé au biome. Il peut également représenter schématiquement et nommer sur une carte vierge ces biomes.
En S5 (en 5ème)
l’élève peut décrire en quelques mots les paysages naturels : garrigue/maquis, forêt de feuillus, taïga, toundra sur la base des différentes photos. Il peut ainsi nuancer sa description grâce aux différents paysages pour un même biome. L’élève peut également rédiger un bref commentaire pour faire le lien avec les spécificités du climat associé au biome ou encore représenter schématiquement et nommer les grandes régions européennes: bassin méditerranéen, Europe tempérée, Europe continentale, Europe septentrionale.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Tous les 4 ans fin octobre-début novembre s’élancent du port de Saint Malo des bateaux à voiles monocoques et multicoques. Ils participent à la Route du Rhum qui est une course transatlantique en solitaire jusqu’en Guadeloupe qui dure 2 semaines. Cette course mythique permet de contextualiser l’utilisation des coordonnées géographiques (seuls repères possibles en mer) et du modèle de la circulation atmosphérique.
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Avec le maïs et le riz, le blé est la troisième céréale la plus consommée au monde. Elle est cultivée depuis près de 10.000 ans et représente un aliment de base pour beaucoup de populations. Le conflit ukrainien met en lumière la vulnérabilité de nombreux pays du Moyen Orient mais également d’Europe face à la sécurité alimentaire par rapport à un produit de base, le blé.
Dans un premier temps, cette situation d’apprentissage vise à mettre en évidence les lieux de productions du blé et les espaces où le rendement de cette culture est le plus élevé. Dans un second temps, les élèves vont observer la structure agraire de plusieurs lieux afin d’apprécier la notion de rendement en lien avec l’aménagement de l’espace agricole. Par ces 2 activités, les élèves vont comprendre que la Russie et l’Ukraine ont comme principale atout de vastes espaces agricoles qui leur permettent d’être de grands exportateurs de blé.
Prérequis : Utilisation de Google Earth Online et Arcgis (Stroy Maps)
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Dans le cadre du cours de 4ème GEO et FHG, cette situation d’apprentissage permet de mettre en évidence la pression exercée sur la ressource en eau par l’homme dans un milieu où la disponibilité en eau est faible. Dans le cadre du cours de 3ème GEO, cette situation d’apprentissage peut être abordée sur l’angle du risque. Puisqu’un système agricole, le ghout, tend à disparaître du fait de l’augmentation de la population, d’un changement de pratiques agricole et du traitement insuffisant des eaux usées qui vient mettre à mal ce système ancestrale adapté au climat aride.
Les activités proposées permettent aux élèves de décrire une répartition et une dynamique spatiale à l’échelle locale à partir d’une image satellitaire ainsi que de mettre en évidence la pression exercée par l’homme dans un milieu aride en vue d’illustrer les concepts atouts-contraintes du milieu ainsi que le concept du développement durable dans le cadre de l’accès à l’eau. (suite…)
Prérequis: grands repères géographiques, lecture d’une information spatiale sur un portail numérique (sélection d’une variable en fonction de l’objet traité).
Prérequis: Lecture d’une information spatiale sur un portail numérique (sélection d’une variable en fonction de l’objet traité) et annotation d’une carte dans le respect des règles de base de la cartographie.
Prérequis: manipulation de l’atlas numérique de 4e année (sélection de couches), connaissance des grands repères spatiaux, du lien théorique entre la latitude et la température, du lien théorique entre la latitude et les précipitations et du lien théorique entre les précipitations et la continentalité.
Lien avec l’objectif de l’année : cette situation s’inscrit dans la thématique de l’accès aux ressources alimentaires en 4e année
Prérequis: grands repères géographiques ( continents, océans, principaux parallèles), les 8 directions cardinales, la superficie de la Belgique, règles de base de la cartographie (titre, légende, types de figurés…)
Prérequis: manipulation de Google Maps, Google Earth ou un atlas numérique qui propose la vue des photographies aériennes verticales, mesure de distances et de surfaces sur un atlas numérique, manipulation générale d’un géoportail (sélection de couches et de valeurs), connaissance des indicateurs visuels qui permet de déterminer l’occupation du sol
4e année pour la formation géographique (programme 2018);
4e année FHG (programme de 2014)
Objet
Dans le cas de l’accès à l’eau, des situations d’apprentissage sont proposées sur la base de l’observation de l’occupation du sol à Phoenix aux USA.
Cette observation a mis en évidence le caractère étalé de la ville et les nombreuses manifestations de l’utilisation de l’eau, que ce soit au niveau agricole ou pour les besoins de l’urbanisation.
Cette situation est-elle singulière ou propre aux milieux arides ou semi-arides? (suite…)
Localiser Phoenix et, sur une carte à l’échelle de sa région, annoter la carte en vue de mettre en évidence:
l’espace urbanisé attenant à la ville de Phoenix (aire urbaine) et les éléments du site qui influencent la forme de cette aire urbaine;
la croissance de l’aire urbaine depuis 1984;
la répartition des espaces agricoles;
la localisation des barrages.
Décrire la forme de cette aire urbaine en utilisant le vocabulaire adéquat et des repères spatiaux pertinents (ceux qui permettent de comprendre la forme de l’aire urbaine);
illustrer cette aire urbaine à l’aide d’une photographie en vue oblique et caractériser ce type de développement en quelques mots.
Sur base de l’estimateur de population du SEDAC, estimer la population de l’aire urbaine et caractériser sa croissance depuis 2000.
Au terme de cette situation d’apprentissage, les élèves ont appris:
à distinguer ville et aire urbaine;
à annoter une carte dans le respect des règles de base de la cartographie;
à estimer une population et chiffrer sa croissance;
à illustrer le concept de contrainte spatiale;
à caractériser l’étalement urbain.
Deuxième situation d’apprentissage
En prenant appui sur l’application « Water Balance », caractériser la disponibilité en eau de la région de Phoenix par rapport à nos régions tempérées, à un espace en zone méditerranéenne, sahélienne et à l’ouest de la Chine.
Sur base de Google Earth, réaliser des vues obliques qui mettent en évidence la végétation associée à ces différents environnements climatiques.
Au terme de cette situation d’apprentissage, les élèves ont appris:
à caractériser un climat et sa variabilité;
à caractériser un climat aride et de pointer ses spécificités dans l’espace méditerranéen, sahélien et continental;à caractériser la végétation associée à ces différents climats;
Troisième situation d’apprentissage – les manifestations de l’utilisation de l’eau
À l’échelle des quartiers (p.ex. Stratford ou Turquoise Estats ou Thunderbird East), identifier un facteur qui contribue à accroitre la consommation en eau au niveau des ménages. Décrire ce facteur en quelques mots.
À l’échelle d’un espace agricole, réaliser un croquis cartographique qui illustre les moyens mis en oeuvre pour assurer l’approvisionnement en eau.
À l’échelle de l’aire urbaine, identifier deux autres espaces qui témoignent de l’importance de l’utilisation de l’eau et en faire des captures d’écran à une échelle qui permet d’identifier le fait.
En guise de conclusion, rédiger un court texte qui met en évidence les éléments qui organisent l’espace à l’échelle du site dans lequel s’inscrit Phoenix.
Au terme de cette situation d’apprentissage, les élèves ont appris:
à identifier des aménagements qui contribuent à accroitre la consommation en eau;
à caractériser la pression de l’homme dans un environnement.
Pour aller plus loin
Ce type d’usage de l’eau est-il une constante dans les milieux urbains en zones aride et semi-aride ? Pour le dire autrement, le cas de Phoenix est-il singulier ou non?
Sur bas de l’atlas de 4e année, en suivant la procédure pour extraire des informations spécifiques d’une couche spatiale (tutoriel ICI), mettre en évidence la répartition des barrages spécifiquement construits pour l’irrigation (affectation principale ou affectation principale et secondaire).
À l’échelle du monde, annoter une carte vierge de manière à mettre en évidence les principales concentrations (dans le respect des règles de base de la cartographie);
Le même exercice peut être transféré à l’échelle du bassin méditerranéen ou à une autre échelle régionale ou continentale.
En utilisant l’atlas papier, décrire brièvement ces principales concentrations en utilisant le vocabulaire adéquat et des repères spatiaux pertinents.
Le même exercice peut être transféré à l’échelle du bassin méditerranéen ou à une autre échelle régionale ou continentale.
Structuration des apprentissages
Au terme de cette situation, les élèves ont appris:
à extraire des informations en utilisant des champs et des variables sur une couche spatiale;
des repères spatiaux pertinents pour décrire des espaces où l’utilisation des aménagements en vue d’accéder à l’eau sont réalisés.
Deuxième situation d’apprentissage:
Justifier la répartition des barrages destinés à l’irrigation à l’échelle continentale
Par exemple, à l’échelle de l’Amérique du Nord:
Rédiger un court texte pour comparer la répartition des barrages destinés à l’irrigation par rapport à l’ensemble des barrages.
En prenant appui soit sur une carte des climats, soit sur le modèle de la circulation atmosphérique, justifier dans un court texte la répartition des barrages destinés à l’irrigation.
Cet exemple peut être transféré pour les autres continents.
Structuration des apprentissages
Au terme de cette situation, les élèves ont appris:
à utiliser le modèle de la circulation atmosphérique pour justifier une répartition spatiale;
à utiliser le modèle des zones climatiques ou bioclimatiques pour justifier une répartition spatiale;
des repères spatiaux et les grands repères géographiques.
Troisième d’apprentissage:
À l’échelle mondiale, comparer la répartition des barrages par rapport à la carte des rendements de l’agriculture.
Énoncer en quelques mots un lien entre ces deux cartes de manière à faire ressortir la tendance principale.
Le même exercice peut être proposé à l’échelle continentale (par groupes d’élèves p.ex. avec une mise en commun pour aboutir à une tendance générale à l’échelle du globe).
Structuration des apprentissages
Au terme de cette situation, les élèves ont appris:
Où se situent les espaces où la production agricole est la plus importante et là où elle est quasi inexistante;
Des repères spatiaux qui permettent de caractériser les espaces où la production agricole est la plus importante et là où elle est quasi inexistante.
des espaces agricoles spécifiques (Asie des Moussons, espace méditerranéen)
Ensemble de notes et de ressources regroupées sur un Padlet pour illustrer comment les dynamiques spatiales permettent d’alimenter le concept de développement en géographie dans le sens du développement spatial.