Formation géographique – 3e année – Risques naturels
FHG – 4e année – Risques naturels (sismiques et d’inondation)
Formation géographique – 5e année – Des aménagement pour se prémunir d’un aléa
Formation géographique – 6e année – Un exemple d’aménagement du territoire planifié à l’échelle des espace ruraux côtiers
1.Contextualisation dans le parcours d’apprentissage en géographie
Les effets des catastrophes peuvent se décrire et peuvent avantageusement être illustrés.
La capacité d’un élève à illustrer un phénomène requiert des savoir-faire et des connaissances spécifiques tels que manipuler des représentations numériques de l’espace, retrouver des images verticales à des dates données, sélectionner l’altitude et l’angle de vue adapté pour mettre en évidence un phénomène …
2. Documents
Google Earth Pro (la version Pro permet de retrouver des images d’archive contrairement à la version en ligne en date du mois de mars 2021)
3. Consignes
1. Effectuez une recherche afin de dater le tsunami responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon
2. Sur Google Earth Pro, enregistrez trois vues:
La première vue disponible avant la catastrophe
la première vue après la catastrophe
une vue récente
3. Sur la base des deux premières vues, identifiez au moins 4 destructions importantes (ou modifications majeures de l’occupation du sol) du fait du tsunami
4. Sur la base de la dernière vue, identifiez trois aménagements qui visent à limiter le risque du fait des tsunamis dans cet espace.
5. Créez un profil du relief à cet endroit et à l’échelle de la plaine littorale afin de mettre en évidence la vulnérabilité de cet espace et les deux dispositifs de protection visibles vis-à-vis d’un tsunami. Commentez cette vulnérabilité et ces dispositifs de protection en quelques mots.
6. Décrirez ce qu’est devenu le village en arrière plan de la vue.
Autre consigne:
Réaliser une Story Maps (partagée à l’aide d’une adresse URL) afin de mettre en évidence un espace rural côtier (dans un rayon d’environ 60 km de Fukushima Daiichi) affecté par le tsunami de 2011.
Partie I – Localisation d’un espace affecté par le Tsunami en 2011- Situation actuelle
mise évidence l’espace rural observé à une échelle qui permette d’identifier les grands traits de l’occupation du sol;
Partie II – Les effets destructeurs du tsunami
balayage d’image pour comparer la situation juste avant et juste après le tsunami;
liste les principales destructions observées à l’aide du balayage d’images;
Partie III – L’aménagement du territoire en vue de se prémunir des tsunamis
balayage d’image pour comparer la situation juste avant le tsunami et aujourd’hui;
liste les principaux aménagements observées à l’aide du balayage d’images;
1. Le tsunami responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima a lieu le 11 mars 2011.
2. Vues avant la catastrophe, après la catastrophe et après le réaménagement.
Décembre 2009
14 mars 2011
Novembre 2020
3. Destructions importantes du fait du tsunami
Le village en arrière plan est détruit
Le bois qui longe le littoral disparait
Les infrastructures agricoles (serres) sont détruites
Le cordon dunaire disparait en partie
Une lagune apparait et isole la plage du continent
4. En novembre 2020, on observe une série d’aménagements qui visent à protéger les populations des tsunamis tels que:
la reconstruction du cordon littoral
le comblement de la lagune et la reforestation d’un cordon littoral
la disparition de l’habitat dans des espaces à moins de 1km du littoral: entre le littoral et une route surélevée qui fait office de digue.
5. Profil du relief à l’échelle de la plaine littorale
La vulnérabilité est caractérisée par la faiblesse de l’altitude de la plaine littorale. À plus de 4 km de la côte, l’altitude n’est encore que de 2 mètres.
Il existe deux obstacles à la propagation de la vague d’un tsunami: la dune littorale qui fait environ 5 mètres de hauteur et à environ 3km de la côte, une route parallèle à la côte et surélevée à environ 6 mètres de haut
6. Ce qu’est devenu le village.
À l’exception de son cimetière et de l’un ou l’autre bâtiment, le village est remplacé par un parc et un mémorial sur une bute. Les environs du village sont aménagés en centrale solaire avec des panneaux photovoltaïques.
5. Apprentissages à structurer dans le cours
Tâches: décrire la répartition d’un aléa à l’aide de vues (avant/après) – illustrer des aménagements du territoire à l’aide de la comparaison de vues – Illustrer la vulnérabilité d’un espace à l’aide d’un profil du relief,
Savoirs: termes pour décrire l’occupation du sol: littoral, cordon littoral, dunes, espace côtier, serres, centrale solaire …
Savoir-faire: manipuler un globe virtuel: sélectionner des vues à des dates données et les enregistrer en plaçant un titre et une date, créer et enregistrer un profil du relief.
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis
La pondération est fonction du niveau de l’apprentissage (première phase de l’apprentissage ou un élément consolidé).
Éléments évalués
Critères de qualité
Pondération
Tâche
Illustration des effets de l’aléa à l’aide de vues aériennes
Les dates vues sont correctement sélectionnées
0 à 2
Les images sont correctement référencées et partagées
0 à 2
Les destructions du fait du tsunami sont correctement identifiées et les mots pour les caractériser sont corrects
0 à 4
Illustration d’aménagements à l’aide d’une vue aérienne
L’image est correctement référencée et partagée
0/1
Les aménagements sont correctement identifiés et nommées
0 à 3
Illustration de la vulnérabilité et d’aménagements à l’aide d’un profil du relief
Le profil est correctement réalisé et partagé (profil au bon endroit et à l’échelle de la plaine littorale)
0 à 2
La vulnérabilité fait référence à la faiblesse de l’altitude de la plaine littorale Les dispositifs de protection font référence au cordon dunaire et à la route qui forment des digues L’évolution de l’occupation du sol à l’échelle du village est correcte
0 à 2 0 à 2 0 à 2
7. Pistes de transfert
N’importe quel espace littoral dans les environs de Fukushima (l’importance des dégâts est fonction de l’occupation du sol et des caractéristiques de la plaine alluviale).
Des espaces ailleurs frappés aussi par un tsunami, par exemple à Palu en 2018 où les dégâts sont plus limités dans l’espace du fait de la quasi inexistance d’une plaine littorale et la reconstruction qui est très lente.
L’analyse géographique d’un objet ou d’un phénomène implique souvent de faire des liens avec des données phsyques telles que la tempéraure moyenne ou à un moent donné, les précipiations ou l’eau disponible, l’atitude …
L’exemple traité illustre comment préparer une carte de travail pour permettre aux élèves de réaliser sur une même carte des relevées de variables physiques telles que l’altitude, la température moyenne annuelle ou pour uin mois donné, les précipitations totales, par mois et la disponibilité de l’eau.
Le support est une carte ArcGIS. Sa construction est accessible avec un compte public.
Principe de fonctionnement
Le principe consiste à ajouter autant de couches que de variables souhaitées en vérifiant que ces couches possèdent des informations géographiques (elles renvoient des valeurs pour un point, une ligne ou une surface quand l’utilisateur clique sur la carte).
Exemples de couches à ajouter sur la carte
Dans tous les cas, il faut se rendre sur con compte ArcGIS puis ajouter une couche depuis ArcGIS Online
Dans tous les cas, il faut se rendre sur con compte ArcGIS puis ajouter une couche
Les ajouts se font depuis ArcGIS Online.
Il faut ajouter les couches suivantes en encodant le nom dans la zone de recherche (pour la retrouver rapidement) :
Couche du relief pour obtenir les altitudes suivant une échelle déterminée – Nom : “World Land Elevation Zones”
Couche du relief pour obtenir l’altitude précise de chaque point – Nom : “Global Terrain DEM (Esri)”
Couche des températures en juillet – Nom : “Mean July Land Temperature”
Couche des températures en janvier- Nom : “Mean January Land Temperature”
Couche des températures annuelles moyennes – Nom : “30yrAvgTerrestrialSurfaceTemp ou Average Global Air Temperature”
Couche des précipitations – Nom : “Total annual precipitation shown with elevation hillshade”
Couche de la disponibilité de l’eau – Nom : “Average annual available water show with elevation hillshade”
Ajouter la couche « Imagerie » par-dessus tout – Nom : “World Imagery”
Certaines couches peuvent être ajoutées directement depuis une adresse Web. C’est par exemple le cas de la couche des bioclimats : l’adresse web ci-dessous doit être collée dans la fenêtre qui s’ouvre en suivant l’illustration à gauche.
Cette situation d’apprentissage propose de faire apprendre ou de travailler la compétence “Comparer” sur la base de la thématique “Identités et migrations”. Ainsi, par cet exercice, l’élève sera amené à compléter un tableau de comparaison tout en y abordant le concept de “migrations” du point de vue de l’histoire.
Pour ce 3e document, l’enseignant sélectionnera différents témoignages qu’il distribuera dans sa classe. Ce 3e document pourra être, pourquoi pas, analysé en autonomie
3. Consignes
Complète les 3 premières colonnes du tableau de comparaison suivant ;
Ampleur (Peut-on dénombrer les migrants concernés ?)
Facteurs (Quelles sont les causes de ces migrations ?)
Insertion (Comment sont-ils “accueillis”?)
2. En groupe classe, compléter la dernière colonne du tableau en y synthétisant les réponses de chacun de la colonne 3 ;
3. Rédige une courte phrase mettant en évidence deux ressemblances et deux différences entre les 3 périodes de migration mises en évidence dans le tableau.
4. Exemple de production(s) attendue(s) : work in progress
Complète les 3 premières colonnes du tableau de comparaison suivant ;
en fonction des documents sélectionnés et distribués aux élèves
Les migrants sont jeunes
Lieu (D’où viennent-ils et où vont-ils ?)
de Wallonie vers le Wisconsin, Etats-Unis
Du Maroc vers la Belgique
Afrique, Syrie, … vers l’UE
Ampleur (Peut-on dénombrer les migrants concernés ?)
entre 5000 et 8000 personnes selon les sources
Facteurs (Quelles sont les causes de ces migrations ?)
Famine, grande pauvreté, promesse d’un eldorado, de terres bons marchés
-pauvreté (manque de nourriture début du film)
-recrutement organisé au Maroc
Guerre, pauvreté, insécurité, discrimination de genre, discrimination religieuse, opposants politiques,
Insertion (Comment sont-ils “accueillis”?)
Aide de certains indiens
2. En groupe classe, compléter la dernière colonne du tableau en y synthétisant les réponses de chacun de la colonne 3 ;
3. Rédige une courte phrase mettant en évidence deux ressemblances et deux différences entre les 3 périodes de migration mises en évidence dans le tableau.
5. Apprentissages à structurer dans le cours – work in progress
Ressources :
repères temporels/spatiaux : …
savoirs: …
savoir-faire : Compléter un tableau de comparaison, afin de mettre en évidence des ressemblances et des différences entre 2 situations à des moments différents, identifier dans un document une ou des caractéristiques du concept abordé; identifier des ressemblances et des différences concernant une caractéristiques du concept abordé dans des documents.
6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis
à venir
7. Piste(s) pour le transfert et/ou l’évaluation des apprentissages
L’enseignant pourra travailler la comparaison de documents sur tout autre sujet, tel que “technologies et modes de vie”. Des exemples se trouvent ici, où une autre en lien avec “identités et migrations“.
Les cours sont suspendus pendant la dernière semaine du mois de mars. Et si on en profitait pour faire le point sur ce qu’il faut retenir des outils numériques disciplinaires ?
Depuis plus d’un an, par la force des choses, on a exploré un tas de nouveaux outils numériques et de nouvelles manières d’utiliser ceux qui étaient déjà connus. Sans compter les outils transversaux (Wooclap, Padlet…), c’est par dizaines que les outils disciplinaires se comptent. Les expériences sur le terrain permettent maintenant de mettre en évidence quelques outils qui s’avèrent particulièrement efficaces pour enseigner et apprendre.
Du 29 mars au 2 avril 2021, des rencontres en ligne sur Zoom sont proposées pour (re)découvrir à travers des exemples d’utilisation avec les élèves, les outils disciplinaires les plus performants.
Consultez régulièrement la page ci-dessous, les propositions évolueront au cours de la semaine en fonction des demandes.
Ce sera aussi l’occasion de vous présenter une nouvelle plateforme sur laquelle nous avons regroupé tous les outils numériques avec leurs tutoriels et exemples d’utilisation.
Top 6 des outils numériques
Des outils numériques (par ordre alphabétique) pour mettre rapidement et efficacement les élèves en activité d’apprentissage en EDM, en FHG, en géographie et en histoire et mettre les élèves en activité.
Si les élèves ont déjà été un peu familiarisés avec l’interface ArcGIS Online, qu’ils ont pu créer un compte (public ou via la licence School Bundle), c’est l’interface la plus performante pour soutenir la formation géographique en hybridation. En quelques clics, l’élève enregistre ses observations géographiques sous forme de géosignets, il complète ses observations en ajoutant des notes de carte qui comportent du texte, des images … et il peut même réaliser des analyses spatiales (zone de chalandise d’un supermarché, de visibilité d’une éolienne …) et accéder à des milliers de cartes.
… Et son application « Survey123 » – Les traces du passé près de chez moi: et si on faisait prendre l’air à nos élèves et découvrir en même temps les traces du passé près de chez eux ? Ex- Application « traces du passé près de chez moi » et tutoriel « Survey 123 »
Sans trop quitter l’univers familier de l’atlas papier, les versions numériques sont particulièrement bien adaptées à l’hybridation. Les outils de superposition, de filtre, d’annotation, de mesure … permettront d’apprendre plus et plus vite que ce soit pour décrire des disparités spatiales ou les expliquer.
Dans le cadre d’une étude thématique (déforestation, mondialisation, migrations, aménagement du territoire…), des systèmes d’informations géographiques spécifiques sont créés par des organisations très performantes (WalOnMap, Global Forest Watch …). Choisissez le géoportail qui vous intéresse et proposez des consignes pour une analyse géographique. La production pourra être des annotations sur une carte, du texte, un tableau d’atouts/contraintes … en fonction des apprentissages ciblés.
La création d’un projet par l’enseignant (consignes pour observer, expliquer ou communiquer) ou par l’élève pour transmettre son travail est une des solutions les plus rapides et efficaces pour réaliser des observations géographiques. À utiliser sans aucune modération. Et pourquoi pas un projet collaboratif permettant de visualiser des vestiges archéologiques ou monuments d’une époque ?
Une question, une remarque, une suggestion, un problème technique ou pédagogique. Toute l’équipe du secteur des sciences humaines est à votre disposition. Nous pouvons entrer en contact par courriel ou en visio (zoom). Les adresses sont accessibles sur la page https://fesec.scienceshumaines.be en cliquant sur le nom des personnes.