Inondations en Wallonie : un storymap sur la vulnérabilité des Wallons

Inondations en Wallonie : un storymap sur la vulnérabilité des Wallons

L’Echo a publié un storymap qui pose la question de la vulnérabilité des Wallons face aux événements pluvieux. Un focus est mis sur les inondations de la région liégeoise en juillet 2021 et ses impacts. Les auteurs se sont basées sur des couches issues de WalonMap.

Support documentaire interactif qui permet d’aborder les notions d’aléa et risque en lien avec les inondations.

Lien pour accéder au storymap.

Faire référence à un modèle pour identifier les espaces à risques :  Grindavik, géothermie sous tension

Faire référence à un modèle pour identifier les espaces à risques : Grindavik, géothermie sous tension

Année : 5ème GEO – 3ème GEO – 4ème FHG

1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage

La géothermie est une des sources d’énergie renouvelable. Il existe 3 types de géothermie en fonction de la température disponible à l’exploitation :

  • la géothermie à haute énergie avec des températures > à 150° qui permet de produire de l’électricité
  • la géothermie à basse énergie avec des températures comprises entre 30 et 100°C qui permet d’alimenter réseau de chauffage urbain.
  • la géothermie à très basse énergie avec des températures comprises entre 10 et 30°C qui permet du chauffage individuel.

Dans cette situation d’apprentissage, seule la géothermie à haute énergie et à basse énergie seront observées. Dans un premier temps, les élèves décriront la répartition de centrales géothermiques et justifieront leur localisation en faisant référence au modèle de la tectonique des plaques. Dans un second temps, en prenant appui sur l’activité volcanique intense en Islande, ils identifieront les potentialités et les vulnérabilités face à l’aléa volcanique en termes de développement/développement durable.

Pour les élèves de 3ème GEO et 4ème FHG, on ne prendra que les consignes se rapportant aux attendus d’apprentissages de l’année concernées.

Pour les élèves de 5ème GEO, cela permet de réactiver des connaissances de 3ème GEO. 

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Le conflit ukrainien sous l’angle du blé

Le conflit ukrainien sous l’angle du blé

  • Année : 4ème FHG et GEO, 6ème FHG et GEO
  • Prérequis :  Utiliser Google Earth Online

1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage

Avec le maïs et le riz, le blé est la troisième céréale la plus consommée au monde. Elle est cultivée depuis près de 10.000 ans et représente un aliment de base pour beaucoup de populations. Le conflit ukrainien met en lumière la vulnérabilité de nombreux pays du Moyen Orient mais également d’Europe face à la sécurité alimentaire par rapport à un produit de base, le blé.

Dans un premier temps, cette situation d’apprentissage vise à mettre en évidence les lieux de productions du blé et les espaces où le rendement de cette culture est le plus élevé. Dans un second temps, les élèves vont observer la structure agraire de plusieurs lieux  afin d’apprécier la notion de rendement en lien avec l’aménagement de l’espace agricole. Par ces 2 activités, les élèves vont comprendre que la Russie et l’Ukraine ont comme principale atout de vastes espaces agricoles qui leur permettent d’être de grands exportateurs de blé. 

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Annoter une représentation spatiale pour expliquer une répartition spatiale – Le cas des séries de tornades aux USA les 10 et 11 décembre 2021.

Annoter une représentation spatiale pour expliquer une répartition spatiale – Le cas des séries de tornades aux USA les 10 et 11 décembre 2021.

  • Année : 3ème GEO et 4ème FHG
  • Prérequis : circulation atmosphérique générale / front polaire

1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage

Dans le cadre du cours de 3ème année, le modèle de la circulation atmosphérique doit être abordé en vue de comprendre des répartitions spatiales. La série de tornades qui a frappé les USA entre le 10 et le 11 décembre 2021 permet de mobiliser ce modèle et plus précisément la notion de front polaire en vue d’expliquer ce phénomène météorologique caractéristique de la région des Grandes Plaines. 

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Rédiger un texte pour mettre en évidence une dynamique spatiale – Le cas des Ghout à El Oued, un système agricole en péril.

Rédiger un texte pour mettre en évidence une dynamique spatiale – Le cas des Ghout à El Oued, un système agricole en péril.

  • Année : 3ème et 4ème 
  • Prérequis : Utilisation de Google Earth Online et Arcgis (Stroy Maps)

1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage

Dans le cadre du cours de 4ème GEO et FHG, cette situation d’apprentissage permet de mettre en évidence la pression exercée sur la ressource en eau par l’homme dans un milieu où la disponibilité en eau est faible. Dans le cadre du cours de 3ème GEO, cette situation d’apprentissage peut être abordée sur l’angle du risque. Puisqu’un système agricole, le ghout, tend à disparaître du fait de l’augmentation de la population, d’un changement de pratiques agricole et du traitement insuffisant des eaux usées qui vient mettre à mal ce système ancestrale adapté au climat aride.  

Les activités proposées permettent aux élèves de décrire une répartition et une dynamique spatiale à l’échelle locale à partir d’une image satellitaire ainsi que de mettre en évidence la pression exercée par l’homme dans un milieu aride en vue d’illustrer les concepts atouts-contraintes du milieu ainsi que le concept du développement durable dans le cadre de l’accès à l’eau.
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Illustrer les effets du tsunami du Japon en 2011 et des aménagements pour se protéger de ce type de catastrophe

Illustrer les effets du tsunami du Japon en 2011 et des aménagements pour se protéger de ce type de catastrophe

  • Formation géographique – 3e année – Risques naturels
  • FHG – 4e année – Risques naturels (sismiques et d’inondation)
  • Formation géographique – 5e année – Des aménagement pour se prémunir d’un aléa
  • Formation géographique – 6e année – Un exemple d’aménagement du territoire planifié à l’échelle des espace ruraux côtiers

1.Contextualisation dans le parcours d’apprentissage en géographie

Les effets des catastrophes peuvent se décrire et peuvent avantageusement être illustrés.

La capacité d’un élève à illustrer un phénomène requiert des savoir-faire et des connaissances spécifiques tels que manipuler des représentations numériques de l’espace, retrouver des images verticales à des dates données, sélectionner l’altitude et l’angle de vue adapté pour mettre en évidence un phénomène …

2. Documents

Google Earth Pro (la version Pro permet de retrouver des images d’archive contrairement à la version en ligne en date du mois de mars 2021)

3. Consignes

1. Effectuez une recherche afin de dater le tsunami responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon

2. Sur Google Earth Pro, enregistrez trois vues:

      • La première vue disponible avant la catastrophe
      • la première vue après la catastrophe
      • une vue récente

3. Sur la base des deux premières vues, identifiez au moins 4 destructions importantes (ou modifications majeures de l’occupation du sol) du fait du tsunami

4. Sur la base de la dernière vue, identifiez trois aménagements qui visent à limiter le risque du fait des tsunamis dans cet espace.

5. Créez un profil du relief à cet endroit et à l’échelle de la plaine littorale afin de mettre en évidence la vulnérabilité de cet espace et les deux dispositifs de protection visibles vis-à-vis d’un tsunami. Commentez  cette vulnérabilité et ces dispositifs de protection en quelques mots.

6. Décrirez ce qu’est devenu le village en arrière plan de la vue.

Autre consigne:

Réaliser une Story Maps (partagée à l’aide d’une adresse URL) afin de mettre en évidence un espace rural côtier (dans un rayon d’environ 60 km de Fukushima Daiichi)  affecté par le tsunami de 2011.

Partie I – Localisation d’un espace affecté par le Tsunami en 2011- Situation actuelle

    • mise évidence l’espace rural observé à une échelle qui permette d’identifier les grands traits de l’occupation du sol;

Partie II – Les effets destructeurs du tsunami 

    • balayage d’image pour comparer la situation juste avant et juste après le tsunami;
    • liste les principales destructions observées à l’aide du balayage d’images;

Partie III – L’aménagement du territoire en vue de se prémunir des tsunamis 

    • balayage d’image pour comparer la situation juste avant le tsunami et aujourd’hui;
    • liste les principaux aménagements observées à l’aide du balayage d’images;

4. Exemple de production(s) attendue(s)

Exemple de production à l’aide d’une Story Maps

1. Le tsunami responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima a lieu le 11 mars 2011.

2. Vues avant la catastrophe, après la catastrophe et après le réaménagement.

Décembre 2009 14 mars 2011 Novembre 2020

3. Destructions importantes du fait du tsunami

    • Le village en arrière plan est détruit
    • Le bois qui longe le littoral disparait
    • Les infrastructures agricoles (serres) sont détruites
    • Le cordon dunaire disparait en partie
    • Une lagune apparait et isole la plage du continent

4. En novembre 2020, on observe une série d’aménagements qui visent à protéger les populations des tsunamis tels que:

    • la reconstruction du cordon littoral
    • le comblement de la lagune et la reforestation d’un cordon littoral
    • la disparition de l’habitat dans des espaces à moins de 1km du littoral: entre le littoral et une route surélevée qui fait office de digue.

5. Profil du relief à l’échelle de la plaine littorale

  • La vulnérabilité est caractérisée par la faiblesse de l’altitude de la plaine littorale. À plus de 4 km de la côte, l’altitude n’est encore que de 2 mètres.
  • Il existe deux obstacles à la propagation de la vague d’un tsunami: la dune littorale qui fait environ 5 mètres de hauteur et à environ 3km de la côte, une route parallèle à la côte et surélevée à environ 6 mètres de haut

6. Ce qu’est devenu le village.

À l’exception de son cimetière et de l’un ou l’autre bâtiment, le village est remplacé par un parc et un mémorial sur une bute. Les environs du village sont aménagés en centrale solaire avec des panneaux photovoltaïques.

5. Apprentissages à structurer dans le cours

  • Tâches: décrire la répartition d’un aléa à l’aide de vues (avant/après) –  illustrer des aménagements du territoire à l’aide de la comparaison de vues – Illustrer la vulnérabilité d’un espace à l’aide d’un profil du relief,
  • Savoirs: termes pour décrire l’occupation du sol: littoral, cordon littoral, dunes, espace côtier, serres, centrale solaire …
  • Savoir-faire: manipuler un globe virtuel: sélectionner des vues à des dates données et les enregistrer en plaçant un titre et une date, créer et enregistrer un profil du relief.

6. Exemple de grille d’évaluation des apprentissages et des acquis

La pondération est fonction du niveau de l’apprentissage (première phase de l’apprentissage ou un élément consolidé).

Éléments évalués Critères de qualité Pondération
Tâche Illustration des effets de l’aléa à l’aide  de vues aériennes Les dates vues sont correctement sélectionnées 0 à 2
Les images sont correctement référencées et partagées 0 à 2
Les destructions du fait du tsunami sont correctement identifiées et les mots pour les caractériser sont corrects 0 à 4
Illustration d’aménagements à l’aide  d’une vue aérienne L’image est correctement référencée et partagée 0/1
Les aménagements sont correctement identifiés et nommées 0 à 3
Illustration de la vulnérabilité et d’aménagements à l’aide d’un profil du relief Le profil est correctement réalisé et partagé (profil au bon endroit et à l’échelle de la plaine littorale) 0 à 2

La vulnérabilité fait référence à la faiblesse de l’altitude de la plaine littorale
Les dispositifs de protection font référence au cordon dunaire et à la route qui forment des digues
L’évolution de l’occupation du sol à l’échelle du village est correcte

0 à 2
0 à 2
0 à 2

7. Pistes de transfert

N’importe quel espace littoral dans les environs de Fukushima (l’importance des dégâts est fonction de l’occupation du sol et des caractéristiques de la plaine alluviale).

Des espaces ailleurs frappés aussi par un tsunami, par exemple à Palu en 2018 où les dégâts sont plus limités dans l’espace du fait de la quasi inexistance d’une plaine littorale et la reconstruction qui est très lente.