En septembre 2026, le tronc commun débute en secondaire. Cette date marque également la mise en place d’un nouveau cours de sciences humaines remplaçant celui d’Etude du milieu. Ce nouveau cours comporte un certain nombre de changements qu’il est déjà possible d’intégrer en partie dans son cours d’EDM.
Ainsi, cet atelier se concentre sur l’histoire et la géographie, disciplines communes aux cours d’EDM et au nouveau cours de sciences humaines du tronc commun. Sans être une présentation du nouveau programme ou du référentiel, l’atelier propose des pistes de réflexion et de mises en œuvre pour se préparer sereinement et efficacement à ce nouveau cours. Ce travail se fera sur la base d’outils développés par le secteur des Sciences humaines.
Modalités:
Public cible : Enseignants d’Etude du milieu
Date:
Lundi 23 septembre 13h-16h (Institut de l’Enfant Jésus à Nivelles) – COMPLET
Mardi 24 septembre 13h-16h (Institut Sainte-Marie Châtelet)
Pour s’inscrire, merci d’envoyer un mail à celine.demoustier@segec.be
1. Contextualisation dans le parcours d’apprentissage
Le génocide des Tutsi au Rwanda n’est pas cité tel quel dans les programmes actuelles. Cependant, il peut tout à fait trouver sa place dans le cours d’histoire de 6e. Ainsi, dans les cours d’histoire et de formation historique et géographique (6e-Extrémisme), il pourra aisément être abordé ne fut-ce qu’en comparaison à la Shoah. Ainsi, le processus ayant conduit à la Shoah est considéré comme un prérequis pour cette situation d’apprentissage.(suite…)
Les programmes d’histoire que ce soit en transition ou en qualification n’énoncent pas explicitement le génocide rwandais dans les thématiques à aborder. Cependant, ces mêmes programmes offrent des occasions d’apprentissage ou d’enseignement où ce sujet peut tout à fait être abordé. Par exemple, dans la thématique “extrémisme” du cours de FHG 6e ou dans le moment-clé “Problèmes et enjeux de notre temps”.
Ci-dessous, vous trouverez une série de portes d’entrée auxquelles sont associées des situations d’apprentissages et/ou des ressources pour aborder le génocide des Tutsis en classe d’histoire.
Vous y trouverez également une proposition de portes d’entrée pour travailler des apprentissages en lien avec l’EPC et même pour l’éducation culturelle et artistique (PECA).
Entre histoire et mémoire
Enseigner l’histoire ou la mémoire ? Quelle différence y-a-t il entre les deux ?
La mémoire (collective) se construit en fonction des enjeux du présent et en fonction de ce dont le collectif se souvient. Elle est donc subjective partielle et partiale. Mais toute mémoire est vraie, car elle est réellement ressentie.
Mémoire des congolais, mémoire des coloniaux, mémoire de la 2e -3e génération, mémoire de la résistance, …
Les commémorations sont un signe visible de la mémoire;
L’Histoire est la science qui étudie les faits du passé, les justifie avec des sources et les analyse de façon critique pour en faire un récit objectif. Elle tente de reconstruire la vérité du passé.
La trace du passé entre histoire et mémoire :
Les traces du passé : au sens littéral du terme, il s’agit d’une trace … du … passé. Par exemples, les cartes d’identité de l’époque coloniale, l’église de Nyamata, …
Les traces mémorielles : elles ne sont pas en soi une trace d’un événement passé, mais bien souvent des monuments en souvenir d’événements passés. Ils sont là pour que nous nous souvenions de ceux-ci. Il s’agit la plupart du temps de monuments aux morts, de plaques ou stèles commémoratives, … La stèle inaugurée à Liège le 23 avril 2022 en est un exemple.
A l’aide de l’outil histography.io, identifie 5 événements, ou faits pertinents permettant de contextualiser le génocide rwandais (1994) aux échelles locale, continentale et mondiale.
Cet exercice permet de contextualiser le génocide des tutsi sans prérequis.
Le principe du jeu Timeline a été adapté à l’histoire du Rwanda. Il permettra de travailler la chronologie des événements, la périodisation, ou encore les ruptures, …
Une variante du Timeline “classique” pourrait être de demander aux élèves, lorsque le Timeline est réalisé, d’associer les étapes du processus de génocide à l’histoire du Rwanda.
Cette activité est issue des outils pédagogiques développés par l’association RCN Justice et Démocratie.
Elle pourra s’organiser en deux temps :
1) Réorganiser les images chronologiquement
2) Associer à une image un terme correspondant aux étapes du processus conduisant au génocide.
Structuration des apprentissages : Après l’une des situations d’apprentissage ci-contre, l’enseignant structurera les savoirs, savoir-faire appris à travers ceux-ci. Par exemple :
Savoir-faire : organiser des informations par ordre chronologique, identifier des continuités et des ruptures, identifier des antériorités, postériorités ou simultanéités, …
Ils se sont passés à des époques différents, dans des lieux et des contextes différents, pour autant peut-on comparer ces deux génocides ? Qu’ont-ils en commun ? Quel processus révèlent ils ?
Ubumuntu digital platform : plateforme digitale lancée par Aegis Trust. Ce portail a un but éducatif : cours en ligne, ressources. (non accessible ce 2 avril 2024 )
A la veille du congé, une note d’information préalable concernant le CESS d’histoire a été publiée sur le site enseignement.be.
Celle-ci apporte quelques précisions sur des changements apportés à l’épreuve. Ceux-ci concernent notamment la consigne et les critères d’évaluation.
Pour rappel, l’épreuve se déroulera le lundi 24 juin 2024, et débutera entre 8 h 15 et 8 h 45 et durera 100 minutes.
L’épreuve évaluera la compétence de critique (compétence 2). La thématique de l’épreuve sera en lien avec la construction européenne. La compréhension du portefeuille documentaire et de la question de recherche nécessitera la mobilisation de savoirs conceptuels et de connaissances contextuelles en lien avec la thématique.
Les écoles en tant que lieu accueillant du monde doivent répondre à des normes de sécurité et d’évacuation. A l’aide d’un croquis cartographique, synthétise les atouts et contraintes du site de ton école. Identifie les accès pour les services de secours ainsi que les zones d’évacuation des élèves.
Tâche (s)géographique(s)
Analyser le terrain Communiquer à l’aide d’une représentation cartographique Identifier des atouts et contraintes pour évaluer un risque
Savoir-faire :
Utiliser un SIG Lire une carte topographique au 1/50.000 Identifier des atouts et contraintes d’un site
Savoir(s) :
Les repères spatiaux à l’échelle de la Belgique (Province, pays limitrophes) Orientations cardinales Occupations du sol Atouts, contraintes et risques
2. Visées, aptitudes et savoirs liés aux compétences professionnelles :
a) Visées :
Prendre conscience des risques et des dangers
Prendre conscience de la diversité de l’environnement de la mission
b) Savoirs :
Estimation des distances
Désignation d’objectifs
Lecture et sélection de cartes et techniques d’orientation de base : la carte, les coordonnées, l’orientation.
Point de station et itinéraire à suivre
Situer son action dans la structure institutionnelle : organisation des zones de secours et de l’aide (médicale) urgente en Belgique
L’UE, l’OTAN et l’ONU : généralités (géographiques)
Notion de Paix, Sécurité et Défense
La typologie des conflits
c) Aptitudes :
Recevoir et exécuter une mission : recueillir des informations pour la mission (cartes, instructions, plans…)
Appliquer les techniques d’observations et pouvoir situer la zone de danger/le danger et y réagir (croquis de repérage, désignation d’objectifs…)
Reconnaître les risques et les dangers, identifier les situations à risque et agir de manière préventive
Evaluer les difficultés sur la base de faits et reconnait les anomalies
Identifier différents types de terrains en zone urbaine et rurale
Respecter le droit des conflits armés (DCA)
S’orienter avec : carte 1/50000 et boussole
Distingue l’essentiel de l’accessoire
Contextualiser sur la base d’observation
Etablir des liens entre les observations
Collaborer pour contribuer à l’objectif commun en informant et se tenant informé
Réaliser, communiquer et évaluer le travail défini sur base d’objectif concret et mesurable.
Communiquer
Efficacement
Objectivement
À l’aide d’outils numériques
3. Pistes d’exploitation :
Consignes :
(Avec les pompiers ou un membre du CPPT), à partir des plans d’évacuation de l’école, identifier et positionner les facteurs de risques d’incendies comme : extincteurs non suspendus ou mal placés, obstacles qui se trouvent sur les voies d’évacuation et bloquent donc le chemin d’évacuation, sorties de secours bloquées, un verrou bloque les sorties de secours (ou les portes sont fermées), le mauvais extincteur est accroché, garder la porte coupe-feu ouverte à l’aide d’un extincteur … ou encore pas de présence de plan et de consignes d’évacuation, de panneau d’affichage de rassemblement, etc …
Remarque : Les élèves peuvent prendre des photos des facteurs de risques repérés, afin d’établir un cadastre de la situation de l’école
Elargir l’analyse au site de l’école, afin d’en identifier les atouts et contraintes.
Annoter un croquis cartographique de l’école en identifiant
Les occupations du sol principales dans un périmètre de 500m autour de l’établissement
L’accès pour les services de secours
Les zones de rassemblement pour les élèves et le personnel
Les atouts ou contraintes relevés précédemment
A l’aide de WalOnMap, identifier d’autres contraintes du site (ex : relief, zone inondable, ceveso, …).
Orienter le croquis en utilisant les points cardinaux et indiquer les directions vers les villes les plus proches.
À l’aide de Google Maps,
Identifier la caserne des pompiers la plus proche.
Calculer la distance réelle entre la caserne de pompiers et l’école.
Indiquer le temps mis par les pompiers pour rejoindre votre école depuis leur caserne.
Tracer sur le plan la partie visible du trajet des pompiers pour se rendre à l’école.
5. Piste(s) pour le transfert et/ou l’évaluation des apprentissages :
Le même exercice pourra être réalisé pour un autre site (moyennant l’accord des personnes concernées): une école primaire, un bâtiment public (une gare, …).
6. Transfert Interdisciplinarité :
Le croquis peut être réalisé numériquement.
7. Prolongements possibles :
Rencontrer une personne du CPPT pour identifier ce qui est mis en place et éventuellement proposer des améliorations.