Objet de la situation d’apprentissage: sur base d’un article de Wikipédia, mener une recherche et/ou une analyse de documents afin de justifier pourquoi la ville de Palu a été particulièrement sinistrée lors du séisme du 28 septembre 2018 (plus que les autres espaces sur l’ile).

Ressources documentaires:

  1. lien vers l’article de Wikipedia;
  2. carte du site de l’USGS;
  3. article qui fait référence aux zones de liquéfaction;
  4. les effets du tsunami à Palu sur Youtube;
  5. Atlas numérique de 3e année – carte des espaces affectés par une élévation du niveau de la mer (il faut sélectionner la couche adéquate dans l’atlas);
  6. Google Earth en ligne.
  7. Palu avant/après le séisme
Première partie – Découverte du territoire affecté par les aléas naturels.

Sur base des informations de l’article de Wikipédia, en s’aidant de l’atlas numérique de 3e année ou de Google EArth en ligne, localiser l’Ile de Palu:

  • → annoter une carte vierge à l’échelle de l’Indonésie pour localiser l’ile;

Sur base de Google Earth Online, passer en vue 3D pour décrire le site dans lequel s’inscrit Palu City.

  • → réaliser un croquis cartographique en vue de mettre en évidence les caractéristiques principales de ce site : importance du développement spatial de la ville, taille de de la baie, situation des reliefs…)

Cette activité de 1h à 2h peut donner lieu l’heure suivante à une structuration des apprentissages réalisés:

  • Manipulation d’un atlas numérique pour localiser
  • Règles pour annoter une carte
  • Règles pour construire un croquis cartographique
Deuxième partie – Recherche pour expliquer pourquoi Palu City a été particulièrement affecté.

Tâches:

  1. Dans les ressources documentaires 2, 3 et 5, sélectionner une série de documents pertinents qui permettent de comprendre pourquoi Palu a été particulièrement sinistrée et de rédiger un court texte pour justifier la sélection des documents.
  2. Sur base de cette sélection et des informations complémentaires des documents 3 et 4, rédiger un petit texte pour expliquer pourquoi la ville de Palu a été particulièrement sinistrée.

La première tâche ne doit pas être nécessairement réalisée par tous les élèves. La mise en commun au terme d’une heure peut constituer le travail collectif.

La sélection devrait porter sur

  • à partir de la carte du site de l’USGS
    • la carte des lignes de magnitude
    • la carte de la densité de population
    • la carte des zones de liquéfaction
    • la carte des espaces potentiels de glissement de terrain
  • à partir de l’atlas numérique, la carte des espaces affectés par l’élévation du niveau de la mer (5m)

Cette sélection permet de structurer des nouvelles connaissances à propos:

  • de la manipulation des couches sur un géoportail;
  • de ce qu’est une magnitude, un glissement de terrain et la liquéfaction liée aux séismes;
  • de l’association magnitude et topographie (effet d’entonnoir des vallées);
  • de l’association liquéfaction et topographie (liquéfaction plus présente dans des espaces où les sédiments sont plus importants et où les nappes phréatiques sont plus importantes);
  • de l’association glissement de terrain et topographie (les glissements sont associés aux pentes).

La deuxième tâche consiste à caractériser des espaces plus à risque et des espaces moins à risque par l’observation du territoire sur base de différents critères:

  • les espaces affectés par des magnitudes plus importantes;
  • dans ces espaces, ceux qui sont plus sensibles aux tremblements (généralement les espaces avec un développement vertical des constructions et/ou des rues étroites). Un survol des espaces avec Google Earth permet facilement de les identifier;
  • les espaces affectés qui sont en bordure de mer à des altitudes inférieures à 5m;
  • les espaces de liquéfaction (la carte de l’USGS donne les renseignements), ce sont des zones sédimentaires avec présence d’une nappe phréatique;
  • les espaces affectés par des glissements de terrain;

Ces éléments constituent les contraintes majeures pour le développement des activités humaines dans de tels espaces.

  • Les espaces les plus à risque sont ceux qui combinent tous ces éléments.
  • Les espaces les moins à risque sont les espaces humanisés qui n’en comptent aucun.

La production écrite fera donc des comparaisons entre Palu City et d’autres espaces où les aléas sont importants, mais où l’activité humaine est faible.

Ainsi, on verra que la plaine du  fleuve qui traverse Palu City est entièrement soumise à une secousse très importante (M8), que c’est en grande partie une zone de liquéfaction, mais que seule l’embouchure du fleuve a été concernée par le Tsunami.

L’espace de liquéfaction le plus vaste à l’ouest présente un risque bien moins élevé puisque d’une part la secousse a été moindre (M5 à 6), mais d’autre part, c’est un espace dominé par l’agriculture avec une très faible densité de l’habitat (à voir sur Google Earth)…

Au terme de cette deuxième tâche, la structuration porte essentiellement sur la manière de comparer des répartitions spatiales pour établir des liens.

Cette comparaison n’est pas simple