Liens entre les espaces où les précipitations sont importantes/peu importantes et la circulation atmosphérique
Objet
Dans le programme du 2e degré en géographie, il est question de la circulation atmosphérique simplifiée. Elle doit être mise en place en 3e année et réactivée en 4e année. Une explication de ce modèle est accessible ICI.
En dehors de pouvoir exprimer ce modèle de manière schématique, il est aussi attendu que l’élève puisse se saisir de ce modèle pour expliquer une répartition spatiale.
La situation d’apprentissage ci-dessous vise cet attendu. De manière plus précise, l’élève va (re)découvrir la répartition des espaces sur terre où les précipitations sont abondantes. Il va se saisir du modèle simplifié de la circulation atmosphérique pour expliquer cette répartition.
Ce type de situation peut être transféré pour n’importe quelle répartition conditionnée par la circulation atmosphérique (espaces arides tropicaux, espaces arides continentaux…).
Public cible
- 3e année formation géographique
- 4e année formation géographique
1re situation d’apprentissage
Visualiser les zones fortement arrosées à partir de l’Atlas numérique
Cette démarche est assurée par les élèves s’ils ont accès à un ordinateur. Dans le cas contraire, la démarche est assurée par l’enseignant.
- Ouvrir l’atlas numérique de 3e ou de 4e année;
- Aller sur l’onglet couches et désélectionner toutes les couches en cliquant sur l’icône en haut à droite;
- Sélectionner la couche précipitations annuelles moyennes;
- À droite de cette couche, cliquer sur les 3 points pour faire apparaitre un menu contextuel;
- Sélectionner dans ce menu afficher la table attributaire. Cette table s’affiche en bas de l’écran;
- Sélectionner l’onglet option et choisir filtrer;
- Sélectionner les zones où les précipitations sont abondantes (p.ex. les 3 classes suivantes >3000mm, 3000-2000mm et 1500-2000mm;
- Choisir le champ qui contient ces données (CLASS) et choisir parmi les valeurs proposées celle qui correspond;
- Choisir une nouvelle expression pour y indiquer la deuxième expression du filtre et répéter la même opération pour la troisième expression;
- Préciser que le filtre doit se faire sur l’un ou l’autre expression (cfr. illustration ci-dessus);
- Le résultat met en évidence la répartition des zones fortement arrosées.
2e situation d’apprentissage
Décrire la répartition des zones fortement arrosées à partir de l’Atlas numérique.
Consignes (ce que les élèves doivent faire)
Manipulations de l’atlas numérique.
- Les manipulations relatives à l’atlas numérique ne sont possibles que si les élèves ont accès à du matériel. Dans le cas contraire, soit l’enseignant s’en charge et les élèves réalisent les annotations sur une carte vierge au format papier, soit les élèves font les manipulations à leur domicile.
- Sélectionner la couche parallèles principaux.
- Annoter la carte de l’atlas numérique en indiquant les repères pertinents en lien avec les zones fortement arrosées à l’aide de l’outil d’annotation. Pour plus de visibilité, mettre la carte à l’échelle mondiale
- Choisir A, pour texte, déterminer la couleur et la taille de votre texte. Taper votre texte. Positionner votre texte en cliquant à CTRL et clique gauche de la souris (de façon simultanée) Vous pourrez ainsi indiquer les 3 océans et les 3 parallèles .
- Réaliser une capture d’écran ou que vous enregistrez au format image ou imprimez votre carte (n’oubliez de fixer les paramètres nécessaires) pour conserver la trace de votre production
Attention ne pas cliquer sur effacer car vous supprimez l’ensemble de vos annotations.
En prenant appui sur l’atlas papier, rédiger un court texte afin de mettre en évidence les principaux territoires concernées par des précipitations abondantes. Utilisez le vocabulaire adéquat et les repères spatiaux pertinents.
Exemple de production:
Les régions qui connaissent un régime pluviométrique supérieur à 1500 mm par an se situent essentiellement dans la zone intertropicale, plus précisément dans le nord du Brésil, le nord de la RDC, l’Indonésie, la Malaisie, le Bangladesh, les Philippines, la Papouasie Nouvelle-Guinée et la moitié est de Madagascar. D’autres lieux sont également concernés dans les zones extratropicales, mais concernent des espaces moins vastes: la côte Sud du Chili, la côte ouest-canadienne, au Japon, au sud-est du Groenland ou sur la façade atlantique de l’Écosse.
3e situation d’apprentissage
Expliquer la répartition des zones fortement arrosées en prenant notamment appui sur l’interface Ventusky.
Consignes (ce que les élèves doivent faire)
En prenant appui sur votre connaissance de la circulation atmosphérique et/ou en vous aidant de Ventusky, justifiez la répartition des zones où les précipitations sont supérieures ) 1500mm/an
Pour l’utilisation de Ventusky
- Sélectionner le paramètre précipitations à gauche de l’écran
- Sélectionner 4 dates clés : solstice d’hiver (21/12), équinoxe de printemps (21/03) solstice d’été 21/06 , équinoxe d’automne (21/09). Pour se faire, le calendrier en bas à gauche permet de choisir une date précise.
- Observer les zones de fortes précipitations en lien avec les zones fortement arrosées dans la zone tropicale pour chacune de dates.
- Revenez sur la carte de l’atlas numérique déjà annotée pour positionner les 4 positions de la ZCIT, en utilisant l’outil d’annotation et choisir l’icône “polyligne” main levée (possibilité de choisir la couleur du trait et l’épaisseur-.
- Indiquer pour chaque représentation de la ZCIT la date.
- Identifier les éléments qui marquent une rupture dans la distribution des zones de précipitations en sélectionnant la carte du relief, identifier les zones montagneuses en lien avec ces zones de précipitations. Utiliser l’outil polygone à main levée.
Exemple de production (ce que les élèves doivent réaliser pour répondre à la consigne)
Structuration
Ce que l’élève connait (en termes de savoirs)
- Pré requis : théorie de la circulation atmosphérique
- La localisation des zones fortement arrosées à l’échelle mondiale
- Les repères spatiaux en lien avec les zones fortement arrosées
- Les liens entre précipitations/ZCIT/chaînes montagnes/moussons
- Le mécanisme d’ascendance équatoriale (cellules de Hadeley) /en lien avec les températures élevées en zone intertropicale
Ce que l’élève sait faire
- Sélectionner des couches dans l’atlas numérique
- Filtrer des couches d’informations dans l’atlas numérique pour mettre en évidence une information.
- Annoter une carte à l’aide de l’atlas numérique
- Utiliser le géoportail Ventusky
- Faire une capture d’écran
- Rédiger un bref commentaire d’une observation
Évaluation formative/certificative
On peut prendre les zones arides et semi-arides. Les zones arides et semi-arides sont des zones où les précipitations n’excèdent pas les 500 mm/an.
Structuration
Ce que l’élève connait (en termes de savoirs)
- Prérequis : théorie de la circulation atmosphérique
- La localisation des zones arides et semi-arides à l’échelle mondiale
- De façon zonale le long des tropiques
- Tropique du Cancer: déserts Mojaves (États-Unis) et mexicains, Sahara, désert d’Arabie, d’Iran, du Thar. Le nom de l’État d’Arizona signifie zone aride
- Tropique du Capricorne : désert d’Atacama, du Kalahari, déserts australiens.
- De façon ponctuelle :
- À l’intérieur des continents : Gobi
- au pied de montagne : désert américain ou Argentine
- dû aux courants froids des façades occidentales de continent : déserts chilopéruviens, Basse-Californie)
- De façon zonale le long des tropiques
- Les repères spatiaux en lien avec les zones arides et semi-arides
- Les liens entre zones arides/semi-arides et présence d’anticyclones subtropicaux quasi permanents
- Les liens entre zones arides/semi-arides et zone de subsidence dus à un obstacle relief (effet de Foehn)
- Les liens entre zones arides/semi-arides et éloignement des côtes (effet de continentalité)
- Le mécanisme d’ascendance équatoriale (cellules de Hadeley) /en lien avec les températures élevées en zone intertropicale
Ce que l’élève sait faire
- Sélectionner des couches dans l’atlas numérique.
- Filtrer des couches d’informations dans l’atlas numérique pour mettre en évidence une information.
- Annoter une carte à l’aide de l’atlas numérique.
- Utiliser le géoportail Ventusky.
- Faire une capture d’écran.
- Rédiger un bref commentaire d’une observation.