Story Maps

Story Maps

Outil en ligne qui permet de publier d’une autre manière les cartes issues d’ArcGis.

Une interface innovante de présentation des cartes produites ou sélectionnées sur ArcGis Online.
La prise en main se fait en quelques minutes et la construction d’un atlas ciblé en fonction d’une étude devient un jeu d’enfant.

Sur la page de l’application, un tutoriel est proposé. L’identifiant pour se connecter est le même que celui qui a été éventuellement créé sur ArcGis Online.

Débutez sans hésiter en cliquant sur « Mes récits ».

Exemple

Autres exemples sur l’espace numérique des sciences humaines de la FESeC

Système d’information géographique – SIG

Un système d’information géographique (SIG) est un système d’information conçu pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques. L’acronyme SIG est parfois utilisé pour définir les « sciences de l’information géographique » ou « études sur l’information géospatiale ». Cela se réfère aux carrières ou aux métiers qui travaillent avec des systèmes d’information géographique et dans une plus large mesure avec les disciplines de la géo-informatique ou appelés géomatique. Ce que l’on peut observer au-delà du simple concept de SIG a trait aux données de l’infrastructure spatiale.

Jusqu’il y a peu réservé aux utilisateurs expérimentés (ArcGis, QuantumGis,…), des systèmes sont proposés en ligne et bénéficient d’une prise en main rapide.

Contrairement aux autres outils, ces derniers offrent plus de souplesses pour choisir les composantes de l’espace qui vont être proposées aux élèves.

Exemple à travers ArcGis Online.

La création d’un compte public est gratuit.

Cette interface permet de. L’ensemble des variables sélectionnées peuvent alors être comparées.

L’utilisateur (p.ex. l’enseignant) peut :

  • sélectionner des données spatiales dans un très vaste ensemble en fonction des besoins d’une étude ;
  • comparer des variables par transparence ;
  • ajuster les figurés :
  • ajouter des composantes de l’espace (points, lignes et surfaces) ;
  • sauvegarder ses cartes pour les utiliser ultérieurement en classe ;
  • partager la carte pour la rendre directement accessible aux élèves ;

arcgis

Exemples de tutoriels (n’oubliez pas créer un compte public plutôt qu’un compte « 30 day free trial ») :

Les géoportails – outils numériques pour analyser les composantes de l’espace

Les géoportails – outils numériques pour analyser les composantes de l’espace

Un Géoportail est un portail Web public permettant l’accès à des services de recherche et de visualisation de données géographiques ou géolocalisées. Il a notamment pour but de publier les données géographiques de référence d’un territoire. Il est mis en œuvre par des établissements publics ou non.
Les données concernent des composantes naturelles (relief, hydrographie,…), des infrastructures (réseau routier, habitat, …) ou des informations socioéconomiques pour des découpages statistiques.
Un géoportail a une conception voisine d’un globe virtuel.
Les interfaces et les couches proposées par les géoportails évoluent rapidement, ce qui implique qu’il est plus utile de s’approprier les principes généraux de leur utilisation et d’en utiliser plusieurs en fonction des besoins.

Les géoportails sont des outils incontournables tant pour décrire des distributions spatiales en vue de mettre en évidence des disparités que pour établir des liens entre des composantes du territoire.

Puisqu’ils proposent la cartographie d’un grand nombre de composantes du territoire, que ces composantes peuvent être superposées, comparées, …, la mise en évidence de liens entre la distribution spatiale d’un objet et des composantes du territoire devient beaucoup plus aisée. Le travail de l’élève consistant à sélectionner les composantes qui peuvent être mises en lien et en les interprétant pour expliquer les disparités observées.

Une liste de géoportails utiles pour la formation géographique est accessible ICI

Les globes virtuels – outils numériques pour localiser et situer

Les globes virtuels – outils numériques pour localiser et situer

Les globes virtuels

Logiciel représentant ou modélisant en 3D la Terre, Il existe différents globes virtuels, le plus populaire actuellement est Google Earth.

Le globe virtuel est un outil incontournable pour enseigner la géographie.

GE

Il permet, notamment:

  • de passer d’une quasi-réalité à des vues d’ensemble;
  • de pratiquer sans limite le changement d’échelle;
  • de préparer les objets à visualiser avant le cours pour éviter la manipulation du logiciel en classe;
  • d’annoter n’importe quel espace par des points, des lignes et des surfaces;
  • de géolocaliser des cartes au format image (jpg, png,…) issues de votre ordinateur ou téléchargées sur internet;
  • de superposer autant de cartes que vous souhaitez et passer de l’une à l’autre par transparence;
  • de créer un trajet qui peut être instantanément survolé pour observer le paysage;
  • de visualiser le profil du relief (trajet rectiligne ou non), à l’échelle souhaitée et l’exagération verticale variable;
  • de se déplacer sur le profil du relief et sur la carte de manière synchrone;
  • de géolocaliser des centaines de données (adresses, …) simultanément et observer immédiatement la distribution spatiale ;
  • de comparer des territoires avec la vue souhaitée;
  • d’insérer des photographies pour illustrer des lieux;
  • de proposer des parcours de sorties sur le terrain avec autant de consignes directement accessibles par l’utilisateur;

Le globe virtuel est un outil incontournable pour développer les compétences géographiques

Dans le cadre des compétences attendues en géographie, il est un outil incontournable pour:

  • localiser et situer des objets dans l’espace;
  • mettre en évidence des liens entre des composantes du territoire;
  • communiquer la localisation et la situation et les liens entre des composantes du territoire.

Le globe virtuel est un allié précieux pour organiser ses connaissances en géographie

Le globe virtuel permet de sauvegarder les repères-clés, les annotations, les liens que l’utilisateur peut faire entre des composantes du territoire.

De plus, il est un outil efficace de présentation, que ce soit à travers les éléments que l’utilisateur peut enregistrer (repères, cartes, photos, annotations, …) dans un format très répandu et donc facile à communiquer.

Par la pratique systématique du changement d’échelle, il permet la mise en place très rapide des repères spatiaux fondamentaux selon l’objet étudié.

Les éléments-clés du globe virtuel

  • créer un repère;
  • organiser et enregistrer des repères;
  • exporter et importer un fichier échangeable (KMZ, …);
  • créer un trajet et l’utiliser;
  • visualiser le profil d’un relief;
  • insérer une photographie – paramétrer GE pour obtenir une qualité suffisante;
  • géolocaliser n’importe quelle carte ou photographie aérienne verticale sur GE (cartes anciennes, plan de secteur, …);
  • sauvegarder son travail;
  • annoter une vue sur GE;
  • utiliser de la fonction Street View;

Exemples de tutoriels sur https://fesec.scienceshumaines.be/numerique/#GE

Règles de base de la cartographie

Règles de base de la cartographie

Les éléments à prendre en compte sont:

  • les types de représentations cartographiques : carte thématique, carte schématique, croquis cartographique, plan;
  • les types de figurés : des points, des lignes, des surfaces;
  • la hiérarchie des figurés: la taille, la couleur, l’intensité;
  • les éléments constitutifs d’une représentation cartographique : titre, échelle, orientation, légende, sources.

Les figurés ponctuels

  • Des faits ou phénomènes ponctuels (maison, église, localisation d’une zone d’extraction …) sont représentés par des figurés ponctuels.
  • La forme du figuré pourra varier si des faits ou phénomènes de natures différentes sont cartographiés.
  • La taille du figuré variera si vous vous souhaitez faire apparaitre pour un même fait ou phénomène une hiérarchie (un maison plus grosse ou plus petite …).
  • Un figuré ponctuel est aussi utilisé pour représenter des valeurs absolues (nombre d’habitants, production de pétrole, PIB…). Comme pour tous les figurés ponctuel, la taille de ce dernier sera fonction de la valeur absolue.

Les figurés linéaires

Ils sont utilisés pour représenter des éléments linéaires tels que des routes, des frontières,… mais aussi des flux. Dans ce cas, la taille de la ligne (ou flèche) sera proportionnelle à l’intensité du flux. Certaines règles distinguent les figurés linéaires des figurés de flèches.

Les figurés de surface (plages)

Ces figurés sont utilisés pour représenter un fait ou un phénomène dont la valeur dépend d’une surface donnée (par commune, par Région, par km²…). Dans ce cas, il n’est pas question de la taille puisque le contour surfacé doit dépendre de la répartition de la variable ou d’un découpage statistique.

Les grisés, hachures ou couleurs sont utilisés pour quantifier la variable. Dans ce cas, il faut nécessairement que la gradation, la densité ou le code soit représentative de la hiérarchisation.

  • Gris clair pour une valeur faible ⇒ gris foncé pour une valeur plus forte
  • Hachures large pour une valeur faible ⇒ hachures serrées pour une valeur élevée
  • Couleur claire pour une valeur faible ⇒ couleur foncée pour une valeur élevée

En résumé

La carte respecte les règles relatives aux éléments constitutifs d’une représentation cartographique.

Le titre

Il faut nominaliser l’information, le titre doit être représentatif de ce qui est cartographié.

L’échelle

L’échelle d’une carte est l’inverse du rapport d’une distance et de sa représentation.

L’échelle cartographique se présente sous deux formes :

  • L’échelle graphique : “ligne droite ou abaque matérialisant sur la carte, l’échelle numérique”;
  • L’échelle numérique est le rapport d’une distance mesurée sur la carte et sa valeur réelle sur le terrain. Une échelle de 1/100 000 signifie que 1 cm sur  la carte représente 100 000 cm, soit 1000 mètres (ou 1 kilomètre) sur le terrain. En d’autres termes, un objet sur la carte sera 100 000 fois plus grand dans la réalité.

Particularités: une carte à grande échelle représente une petite surface mais avec beaucoup de détails tandis qu’une carte à petite échelle couvre une grande surface en sacrifiant au détail de la représentation.

L’orientation.

Par défaut, une carte qui ne comporte pas d’indication relative à l’orientation est supposée orientée vers le Nord (Le Nord et dirigé vers le haut de la carte).