En ce qui concerne les modèles spatiaux, le programme de 2018 propose une vision plus large et fonctionnelle.
En effet, les modélisations simplifiées telles qu’enseignées en lien avec le programme de 2008 souffraient d’une grande distance par rapport à la réalité. Les modèles urbains européens et d’Amérique du Nord sont majoritairement influencés par des dynamiques périurbaines qui organisent l’espace d’une manière tout à fait singulière et bien loin des modèles radioconcentriques ou autres classiques du genre.
Ces modèles sont donc bien plus utiles pour expliquer des éléments du passé que des évolutions actuelles.
Les modélisations sont actuellement très variées et la connaissance de deux ou trois d’entre eux, souvent hérités du passé, donnent une vision trop lointaine de la réalité.
Par contre, les citoyens sont de plus en plus confrontés à des modélisations à travers différents médias. Il est donc particulièrement utile qu’un élève soit à même de les décoder et les confronter à la réalité pour en apprécier leur portée et les limites.
C’est dans ce contexte que le programme prévoit, en 6e année, une connaissance de ces modèles de la manière suivante.
Les modèles spatiaux de la ville sont à analyser, ils ne doivent pas être connus de mémoire.
L’élève peut, sur base d’un modèle spatial qui lui est communiqué, le comparer à un cas donné pour en évaluer l’appartenance.
Exemples de modèles de ville : centre/périphérie, auréolaire et réticulaire, monocentrisme, polycentrisme, monofonctionnel, polyfonctionnel…