Dans l’enseignement de transition, il est prévu que le programme de géographie contribue à deux compétences de l’EPC.

Progressivement avec la mise en oeuvre du nouveau programme, les contributions de la formation géographique aux compétences EPC seront adaptées, mais elles viseront toujours les deux compétences énoncées ci-dessous.

Au 2e degré, la géographie (avec l’appui du cours de sciences) contribue au développement de la compétence EPC “Relation sociale et politique à l’environnement” qui vise à identifier et expliciter les relations de l’humain avec son environnement naturel et culturel et à justifier une prise de position dans la relation sociale et politique à l’environnement.

Que ce soit à travers des questions spatiales relatives à l’inégale répartition des populations et des ressources en eau et en nourriture ou des questions spatiales à propos de la gestion des risques naturels et technologiques, comment les apprentissages géographiques (et la formation en sciences) permettent-ils:

  • de conceptualiser les notions d’environnement, de nature et de culture;
  • d’identifier et d’expliciter les relations de l’humain avec son environnement naturel et culturel;
  • de repérer des tensions entre les dimensions politiques, environnementales, sociales et économiques;
  • à partir de situations nouvelles, de justifier une prise de position dans la relation sociale et politique à l’environnement.
  • d’expliciter les concepts et notions et les illustrer par un exemple: environnement, nature, culture, transformation de la nature par l’être humain, écologie politique, principe de précaution, responsabilité, interdépendance.

Au 3e degré, la géographie (avec l’appui du cours de religion) contribue au développement de la compétence EPC ” Liberté et responsabilité” qui vise à problématiser les concepts de responsabilité et de liberté comme conditions de possibilité de l’engagement individuel et collectif”

Que ce soit à travers des questions relatives à l’inégale répartition des hommes et des ressources et des flux que cela génère ou à travers des questions spatiales relatives à l’aménagement du territoire, comment les apprentissages géographiques (et en religion) permettent-ils:

  • de conceptualiser liberté et responsabilité;
  • d’identifier les types de responsabilités
  • de distinguer et mettre en relation responsabilité individuelle, responsabilité locale et responsabilité globale.
  • de conceptualiser la notion d’engagement;
  • de problématiser la liberté comme conditions de possibilité de la responsabilité;
  • de problématiser la responsabilité comme condition de réalisation de la liberté;
  • d’identifier des raisons de l’engagement ou du non-engagement;
  • d’amener les élèves, à partir de situations nouvelles:
  • de problématiser la resposanbilité, ainsi que la liberté, comme corrélatives de l’engagement individuel et collectif;
  • d’argumenter sur les raisons de l’engagement ou du non-engagement;
  • d’expliciter les concepts et notions et les illustrer par un exemple: liberté et déterminisme, responsabilité morale et responsabilité juridique, responsabilité individuelle et responsabilité collective, responsabilité locale et responsabilité globale, principe de responsabilité, engagement (résistance, indignation, solidarité).

 

Il est utile de formaliser ces apports afin de permettre à l’élève d’identifier quand et comment il apprend des éléments en lien avec l’un ou l’autre des items ci-dessus.

Cette formalisation est l’élément clé à ajouter à la formation géographique.

Des exemples plus concrets qui pourront être développés en lien avec chacun des items ci-dessus seront développés au cours de l’année prochaine.